Des équipes de direction à la place des inspecteurs
Des équipes de direction à la place des inspecteurs
L'inspection de l'enseignement fondamental sera entièrement remodelée comme l'a expliqué mardi le ministre de l'Education nationale, Claude Meisch. Quinze régions gérées par des équipes de direction remplaceront les 20 arrondissements d'inspection en place jusqu'ici. Un nouveau découpage qui tient compte du nombre d'élèves et d'enseignants, du nombre d'écoles, de communes mais aussi de la distance qui sépare les écoles.
«Nous ne remplaçons pas l'inspecteur par un directeur isolé mais par des équipes de direction qui travailleront de façon collégiale», explique Claude Meisch. Des équipes qui seront composées d'un directeur épaulé par deux, trois ou quatre adjoints.
Ces équipes de direction devront assumer les nombreuses missions qui incombent actuellement aux inspecteurs, notamment depuis la réforme de l'enseignement fondamental de 2009. Supérieurs hiérarchiques des enseignants, les inspecteurs encadrent et conseillent les enseignants d'une part et jouent le rôle de la «courroie de transmission» entre le ministère de l'Education nationale et les parents d'élèves.
A plusieurs, ces équipes de direction pourront mieux assumer toutes ces responsabilités. L'idée étant de gérer le personnel de façon «plus moderne et personnalisée», d'être plus disponible pour les parents justement et -c'est nouveau- de se pencher sur la prise en charge des élèves à besoins éducatifs particuliers ou spécifiques. Pour y parvenir et réagir face aux cas qui se posent, des «équipes de soutien des élèves à besoins éducatifs particuliers ou spécifiques» seront intégrées aux directions de régions.
Tout comme il est prévu d'embaucher d'ici 2019 pas moins de 150 instituteurs spécialisés dans la scolarisation de ces élèves. De sorte qu'il y en ait un pour chaque école fondamentale au Luxembourg.
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