Les responsables de Research Luxembourg ont communiqué ce jeudi les résultats de la troisième vague de tests de l'étude CON-VINCE. La présence de plus en plus grande d'anticorps ne signifie pas pour autant «que les gens sont définitivement immunisés contre le coronavirus».
Les responsables de Research Luxembourg ont communiqué ce jeudi les résultats de la troisième vague de tests de l'étude CON-VINCE. La présence de plus en plus grande d'anticorps ne signifie pas pour autant «que les gens sont définitivement immunisés contre le coronavirus».
(ER) - Si la mise en route de la vaste campagne de dépistage massif a trouvé son rythme de croisière - près de 55.000 tests sont réalisés quotidiennement, l'étude CON-VINCE, lancée en avril, se poursuit en parallèle. Le professeur Rejko Krüger et son équipe en ont profité pour faire le point sur les données de près de 1.800 participants.
Sur les nouveaux tests sérologiques réalisés sur les 1.800 personnes réparties à travers le pays,3,01% de l'échantillon testé présente des anticorps dans le sang. Un résultat supérieur par rapport aux deux premiers cycles de dépistage, à savoir 2,6% début juin et 2,09% début mai.
«C'est la preuve qu'ils ont surmonté le virus», a déclaré Rejko Krüger qui coordonne la recherche. Mais pour ce dernier, cette «augmentation d'anticorps contre le virus ne signifie pas que les gens sont définitivement immunisés contre le coronavirus».
Et le scientifique de poursuivre: «On ne sait pas encore si ces personnes porteuses d'anticorps risquent de contracter à nouveau la maladie». La prudence reste donc de mise et pour Rejko Krüger, la solution passera inévitablement par un vaccin contre le coronavirus.
La deuxième série de tests des participants à l'étude CON-VINCE met en avant le phénomène des «porteurs silencieux» du covid-19. Ces derniers pourraient être à la base de la deuxième vague tant redoutée.
C'est là un des premiers résultats de l'étude CON-VINCE lancée à l'échelle nationale. Sur les 1.800 personnes participant à ces mesures, seules 5 ont été détectées positives au covid-19. Soit «un faible taux d'infection», selon les scientifiques.
Le pays va se lancer dans une série de tests pour mieux comprendre comment le covid-19 se propage. Le chef du projet, le Pr Krüger, explique en quoi consistera cette enquête menée d'abord sur 1.500 personnes.
Pour lutter contre le harcèlement scolaire, qui touche chaque jour plusieurs lycéens luxembourgeois, le ministère de l'Éducation nationale lance une nouvelle campagne de sensibilisation.
Afin de répondre à la pénurie de personnel soignant au Grand-Duché, l’Uni a présenté quatre nouveaux bachelors spécialisés en sciences infirmières et annoncé trois autres bachelors supplémentaires à l'horizon 2024.
Pour lutter contre le harcèlement scolaire, qui touche chaque jour plusieurs lycéens luxembourgeois, le ministère de l'Éducation nationale lance une nouvelle campagne de sensibilisation.
Afin de répondre à la pénurie de personnel soignant au Grand-Duché, l’Uni a présenté quatre nouveaux bachelors spécialisés en sciences infirmières et annoncé trois autres bachelors supplémentaires à l'horizon 2024.