De 24 à 60 jours d'attente pour obtenir une IRM
De 24 à 60 jours d'attente pour obtenir une IRM
Il y a quelques semaines, le cabinet d'imagerie médicale Potaschberg ouvrait ses portes au sein du centre médical Potaschberg (CMP). Son offre d'examens radiologiques s'étend de la radiographie conventionnelle, au scanner, ainsi qu'à l'imagerie par résonance magnétique (IRM). Rappelons que la ministre de la Santé Paulette Lenert (LSAP) avait émis par écrit une interdiction de mettre en service un tel centre. Rappelons que ce dossier est toujours en cours. Selon le ministre Georges Engel (LSAP), «les négociations sont encore en cours», mais «cela va s'arranger».
Une situation que peine à comprendre le député Sven Clement (Parti Pirate) qui a interpellé la ministre de la Santé Paulette Lenert (LSAP) au détour d'une question parlementaire. Le député aurait en effet eu écho de personnes ayant dû attendre de très longues périodes avant de pouvoir bénéficier d'une IRM. Le politicien évoque des temps d'attente de plus de deux mois dans certains cas et même plus de quatre mois pour d'autres. Ce dernier déplore donc la volonté de la ministre d'interdire la mise en service du cabinet d'imagerie médicale Potaschberg.
Des délais réduits ces dernières années
Dans sa réponse, cette dernière a rappelé que l'installation d'un tel cabinet n'est pas conforme aux dispositions légales, ce que le CMP réfute de son côté. Mais plus encore, Paulette Lenert a dévoilé les temps d'attente pour une IRM en fonction de chaque hôpital et l'évolution de cette donnée au fil des années. Ainsi, nous apprenons qu'au Centre hospitalier du Nord (CHDN), de 2018 à 2021, le temps d'attente est passé de 51 à 27 jours. Au CHL, pour la même période, ce chiffre est passé de 53 à 45. Pour les hôpitaux Robert-Schuman, cela passe de 73 à 60 jours tandis que pour le Centre Hospitalier Emile Mayrisch (CHEM), le délai est passé de 38 à 24 jours.
Bref, peu importe l'hôpital, il faut beaucoup moins patienter aujourd'hui pour obtenir une IRM qu'il ne fallait le faire auparavant. «La situation s'est améliorée de l'ordre de 20%», assure Paulette Lenert. «Cela s'explique grâce à l'acquisition de 4 appareils à IRM supplémentaires ainsi qu'à l'élargissement des horaires. De plus, les rendez-vous urgents sont toujours réalisés à court terme», note-t-elle dans sa réponse.
Sven Clement s'interrogeait également sur la possibilité de réaliser des IRM en dehors du milieu hospitalier. La ministre a confirmé cette possibilité. «Nous envisageons d'adapter le cadre légal afin que cela puisse être possible. Le ministère de la Santé est en train de finaliser un projet de loi à ce sujet».
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