Contrôle technique: pourquoi a-t-il augmenté?
Contrôle technique: pourquoi a-t-il augmenté?
L'annonce de l'augmentation du contrôle technique au Luxembourg a du mal à passer. Face aux protestations des usagers et de l'Union Luxembourgeoise des Consommateurs (ULC), la SNCT a diffusé un communiqué pour justifier cette augmentation de près de 40 pourcents de ses tarifs.
Entré en vigueur le 1er février, le forfait de contrôle technique pour une voiture est désormais de 52 euros. Il coûtait 37,50 euros avant. La SNCT met en avant la réforme du contrôle technique de 2016 qui lui impose de se mettre en conformité avec le droit européen. «La SNCT opère désormais dans un contexte concurrentiel. En tant que société commerciale, nous devons couvrir nos frais», justifie-t-elle.
L'espacement des contrôles techniques entraîne par ailleurs une baisse des recettes et les «frais de fonctionnement ont augmenté de manière significative au fil des années, sans avoir été répercutés sur les tarifs».
«Les nouveaux tarifs sont basés sur le calcul des coûts de revient par type de véhicule et par type de contrôle technique (périodique ou rejeté). A noter enfin que malgré cette hausse, nos nouveaux tarifs restent toujours inférieurs aux prix proposés par la concurrence à Luxembourg et à ceux pratiqués dans la Grande Région», conclut le communiqué.
Après l'Union Luxembourgeoise des Consommateurs qui avait dénoncé cette forte augmentation, l'AMAL (Association des Motos Anciennes au Luxembourg) dénonce elle aussi cette augmentation, évoquant une "mauvaise blague" ("e schlechte Witz") avant de rétorquer qu'en Allemagne, par exemple, le propriétaire d'un véhicule de collection a le choix de s'adresser à l'ACL ou Dekra pour son contrôle technique, ou encore dans un garage des environs habilité à faire un contrôle technique. De plus, on n'y fait pas de différence entre les motos et les voitures. Rien n'oblige à s'adresser à l'équivalent de la SNCT.
