Cinq rentrées pour recruter 1.275 enseignants
Cinq rentrées pour recruter 1.275 enseignants
A court terme, le ministère de l'Education avait un problème majeur à gérer : la crise covid. Mais à moyen terme, c'est bien la question du recrutement de nouveaux professeurs qui préoccupe les services de Claude Meisch (DP). Une inquiétude partagée dernièrement par la députée Martine Hansen (CSV) à l'occasion d'une question parlementaire. Avec en guise de réponse, cette assurance : il est bien prévu de signer des contrats pour renforcer les équipes en place ou occuper les futurs postes à pourvoir. D'ici à la rentrée 2025, pas moins de 1.275 nouveaux enseignants sont ainsi attendus, «à politique inchangée».
Mais la mission s'annonce ardue. Car même si la rémunération reste particulièrement attractive, les vocations manquent. Autant que les bons profils acceptant de rejoindre les rangs de l'enseignement au pays. Aussi, le ministère a-t-il mis au point tout un plan d'action pour atteindre ses objectifs en matière d'embauches et/ou de formation des futurs professeurs.
Dans sa réponse, Claude Meisch indique que les recrutements déclinés sur cinq ans n'ont pas seulement fonction à compenser les départs naturels en retraite ou les postes à mi-temps. Il convient aussi de s'adapter à l'augmentation attendue du nombre d'élèves à prendre en charge.
L'Education nationale n'est pas la seule administration luxembourgeoise d'Etat qui s'apprête à gagner en effectifs. Ainsi, entre police, armée, CGDIS et autres administrations, la fonction publique ne restera pas longtemps à son niveau actuel. Soit 31.000 fonctionnaires en poste aujourd'hui.
Lundi encore, le ministre de la Sécurité intérieure confirmait l'engagement de la police grand-ducale à gagner de l'ordre de 600 nouveaux agents sur les trois, quatre ans à venir. Nouvelle rassurante : pour endosser l'uniforme, les postulants se pressent cette fois.
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