Ce dimanche est marqué par une progression massive du nombre de cas positifs au virus. Xavier Bettel annonce un conseil de gouvernement extraordinaire pour ce dimanche après-midi.
Luxembourg
2 min.15.03.2020Cet article est archivé
Boom des infections au Grand-Duché
Ce dimanche est marqué par une progression massive du nombre de cas positifs au virus. Xavier Bettel annonce un conseil de gouvernement extraordinaire pour ce dimanche après-midi.
(pj) Plus de 25 nouveaux cas de Luxembourgeois positifs au coronavirus identifiés en vingt-quatre heures. Jamais la progression de l'épidémie n'aura été aussi forte au Grand-Duché. Alors que vendredi, la ministre de la Santé Paulette Lenert (LSAP) annonçait la première défunte du pays (94 ans) infectée par le covid-19, ce dimanche, le site du ministère indique que 59 personnes sont désormais frappées dans le pays par l'infection pulmonaire. Elles n'étaient "que" 34 vendredi soir...
Alors que, coup sur coup, Belgique (vendredi) et France (samedi) ont franchi un nouveau cap préventif en interdisant globalement d'ouvrir à tous leurs restaurants, cafés, discothèques et commerces non alimentaires, les autorités luxembourgeoises vont certainement devoir procéder à un réajustement du dispositif de prévention.
Si la fermeture de la totalité des établissements d'enseignement à compter de lundi et l'incitation faite aux entreprises de passer en télétravail un maximum de personnels devraient permettre de ralentir la contagion, rien ne dit qu'il ne faudra pas se montrer encore plus ferme pour juguler la crise sanitaire en cours.
L'Allemagne en mettant en place des contrôles à ses frontières sur les automobilistes venus de France ou du Luxembourg met notamment une pression particulière sur le gouvernement de Xavier Bettel. Un Premier ministre qui, jeudi encore, se montrait ferme sur la question d'une éventuelle restriction des entrées transfrontalières : "Si nous fermons les frontières, nous pouvons fermer tous nos hôpitaux", rappelait le chef du gouvernement. Mais la question du confinement se pose.
Les réponses tomberont rapidement. En effet, Xavier Bettel a annoncé, ce dimanche matin, qu'il comptait organiser un conseil de gouvernement extraordinaire dans l'après-midi. Une certitude, il y aura un absent autour de la table: le ministre de l'Economie Franz Fayot. Celui-ci reste placé en quarantaine depuis vendredi. Retrouvez toutes les dernières actualités sur le coronavirus au Luxembourg et dans la Grande Région dans notre liveticker.
Alors que le Premier ministre avait assuré que «le moment de vérité» sur la pandémie devait tomber cette semaine, aucune nouvelle annonce n'a été faite lors du Conseil de gouvernement de vendredi. Idem lors de la réunion de la commission de la Santé, organisée le même jour.
Le royaume impose un confinement général à partir de ce mercredi midi et ce jusqu'au 5 avril pour restreindre la circulation des personnes. Comme chez ses voisins, l'objectif est de contenir la propagation du coronavirus dans le pays.
Xavier Bettel annonce ce dimanche soir la fermeture des restaurants, des cafés et des musées. Les épiceries, elles, resteront ouvertes. Cette annonce intervient près de 48 heures après l'annonce du premier décès lié au virus et 72 heures après la fermeture de tous les établissements scolaires jusqu'au 29 mars.
Avec des dizaines d'infections officiellement recensées, le Grand-Duché a choisi de prendre des mesures drastiques pour limiter la propagation du covid-19. Des mesures qui impactent le quotidien des 614.000 résidents et des 200.000 frontaliers du pays.
Signalé pour la première fois par l'OMS le 31 décembre 2019, le virus 2019-nCoV s'est propagé à l'ensemble du globe en quelques semaines. La Chine, centre de l'épidémie, est particulièrement touchée.
Préoccupés par la nouvelle variante du virus, de nombreux pays de l'UE demandent des mesures plus restrictives. Si certains pays d'Europe ont d'ores et déjà renforcé leur dispositif sanitaire, le Luxembourg tente, lui, d'attirer l'attention sur la spécificité de la Grande Région.
La défense a pu s'expliquer devant le tribunal pour tenter de dédouaner le promoteur de toute accusation de malversations dans la gestion de ses affaires. Le verdict est maintenant attendu d'ici cinq semaines.
Les inscriptions sont désormais closes pour la vente de 136 appartements à (très) bas coût proposés via le Fonds Kirchberg. Et pour la seconde fois, la liste d'attente des postulants relèvera d'un tirage au sort.
Remise sur le devant de la scène médiatique via la sanction infligée à l'eurodéputée Monica Semedo, la question du mobbing sur le lieu de travail constitue une réalité au Luxembourg. Même en période de télétravail intensif. Un phénomène, à ce jour, toujours pas encadré par la loi.
Pour son traditionnel discours de Nouvel An, Nora Back, présidente de la Chambre des salariés, n'a pas caché son désarroi face aux conséquences de la crise sanitaire. Raison pour laquelle elle appelle le gouvernement à «entendre» ses revendications.
Préoccupés par la nouvelle variante du virus, de nombreux pays de l'UE demandent des mesures plus restrictives. Si certains pays d'Europe ont d'ores et déjà renforcé leur dispositif sanitaire, le Luxembourg tente, lui, d'attirer l'attention sur la spécificité de la Grande Région.
La défense a pu s'expliquer devant le tribunal pour tenter de dédouaner le promoteur de toute accusation de malversations dans la gestion de ses affaires. Le verdict est maintenant attendu d'ici cinq semaines.
Les inscriptions sont désormais closes pour la vente de 136 appartements à (très) bas coût proposés via le Fonds Kirchberg. Et pour la seconde fois, la liste d'attente des postulants relèvera d'un tirage au sort.
Remise sur le devant de la scène médiatique via la sanction infligée à l'eurodéputée Monica Semedo, la question du mobbing sur le lieu de travail constitue une réalité au Luxembourg. Même en période de télétravail intensif. Un phénomène, à ce jour, toujours pas encadré par la loi.
Pour son traditionnel discours de Nouvel An, Nora Back, présidente de la Chambre des salariés, n'a pas caché son désarroi face aux conséquences de la crise sanitaire. Raison pour laquelle elle appelle le gouvernement à «entendre» ses revendications.