Bientôt des mini-crèches au Luxembourg
Bientôt des mini-crèches au Luxembourg
Une structure plus légère qu’une grande crèche, un nombre limité d’enfants et un personnel encadrant stable. Ce sont les atouts que devraient avoir les mini-crèches, ces nouvelles structures de garde que le gouvernement entend créer. Il faudra être deux professionnels pour ouvrir une telle structure, dont l’un devra être un éducateur (gradué ou diplômé) et l’autre avoir une formation dans l’encadrement socio-éducatif des enfants. «Ce pourrait très bien être une assistante maternelle qui s’associe avec une éducatrice», explique Claude Meisch lors d’une conférence de presse.
Les mini-crèches pourront accueillir au maximum 11 enfants simultanément, de 0 à 12 ans, dont 4 maximum âgés de moins de 1 an. Une assistante maternelle peut accueillir 5 enfants maximum simultanément.
L’un des objectifs de ces mini-crèches est de pouvoir ouvrir des structures de garde dans des lieux plus petits comme des petites communes, afin que les parents puissent trouver une structure de garde plus proche de leur domicile. Ces structures sont libres dans le choix de leur statut juridique : entreprise ou association. Elles peuvent aussi être gérées directement par des communes.
57% des enfants fréquentent déjà une structure de garde
Il semble bien exister une demande pour ce nouveau type de structure, selon le ministre de l'Éducation nationale, de l'Enfance et de la Jeunesse puisque son ministère a reçu un nombre important d’appels à ce sujet, suite à l’annonce de la création de mini-crèches lors du dernier conseil de gouvernement. Mais Claude Meisch ne s’attend pas à une explosion de petites structures pour autant. Actuellement, 57% des enfants résidents, âgés de 0 à 12 ans, fréquentent déjà une structure de garde, soit 47.642 des 83.392 enfants de cette tranche d’âge.
Les mini-crèches pourront bénéficier du chèque-service dans les mêmes conditions qu’une crèche classique, et bénéficieront des 20h gratuites si elles appliquent le programme d’éducation plurilingue pour les enfants de 1 à 4 ans. Pour cela, au moins l’un des deux encadrants doit avoir un niveau C1 en luxembourgeois et au moins l’un des deux encadrants doit avoir un niveau C1 en français. « Cela peut tout à fait être deux Luxembourgeois », précise Claude Meisch, « ou bien un Luxembourgeois et quelqu’un de langue maternelle française ».
Le ministre de l’Education nationale a profité de la conférence de presse pour faire un point rapide sur l’introduction du bilinguisme dans les crèches depuis le mois d’octobre dernier. « Nous sommes encore dans une phase de transition, jusqu’au premier avril, et déjà 94% des enfants de 1 à 4 ans inscrits en structure de garde profitent de ce système ».
