Le comité d'éthique saisi par le Premier ministre devrait se prononcer rapidement sur les faits reprochés à la ministre de la Famille.
Photo: Guy Jallay
Le Premier ministre a renvoyé la question du courrier de la ministre de la Famille pour examen devant le comité d'éthique, jeudi. Le groupe composé de trois personnes pourrait se réunir pour la première fois la semaine prochaine.
Le Premier ministre a renvoyé la question du courrier de la ministre de la Famille pour examen devant le comité d'éthique, jeudi. Le groupe composé de trois personnes pourrait se réunir pour la première fois la semaine prochaine.
Rebondissement dans l'affaire Corinne Cahen. C'est par un courrier envoyé jeudi que le chef de gouvernement, Xavier Bettel (DP), a demandé au comité d'éthique de se saisir des faits reprochés à la ministre. La missive a été adressée aux trois membres de l'instance, à savoir Colette Flesch, Romain Schintgen et Marie-Josée Jacobs. Dans l'espoir de mettre fin à une polémique qui galope depuis plusieurs semaines.
Si la date à laquelle ce comité rendra son avis n'est pas encore connue, l'instance pourrait se réunir pour la première fois la semaine prochaine. En effet, le temps presse car les membres ne sont en place que pour un mandat de cinq ans et que le mandat de Romain Schintgen, ancien juge de la Cour européenne, arrive déjà à expiration le 17 décembre.
Les faits reprochés à la ministre de la Famille concernent l'envoi depuis son compte professionnel d'un mail à l'Union des commerçants de la Ville de Luxembourg (UCVL). Dans ce courrier, Corinne Cahen se plaint de la situation compliquée dans laquelle se trouve son entreprise familiale «Chaussures Léon S.à r.l.», dont elle détient 100% des parts. En cause : l'impact du chantier du tram sur le magasin situé avenue de la Liberté. Des soupçons de «conflits d'intérêts» pèsent sur elle depuis.
Pression de l'opposition
Dans un premier temps, la ministre de la Famille avait elle-même réclamé la convocation du comité pour clarifier la situation. Une demande que le Premier ministre avait rejetée, au motif que la ministre n'avait rien à se reprocher et qu'il n'y avait donc pas de conflit d'intérêts.
La volte-face de Xavier Bettel intervient alors que l'opposition maintient la pression sur son gouvernement. Dans une lettre commune, le CSV, ADR, Déi Lénk et les pirates avaient demandé au Premier ministre d'impliquer le comité prévu à l'article 6 de l'arrêté grand-ducal du 14 novembre 2014 fixant les règles déontologiques des membres du Gouvernement. Parallèlement à cette affaire, la ministre de la Famille est critiquée pour la location d'un appartement sur la plate-forme Airbnb.
Corinne Cahen (DP) n'a pas enfreint le code de conduite des membres du gouvernement, d'après l'avis rendu par le conseil d'éthique, mardi. Pour autant, l'envoi de son courrier à l'Union des commerçants de la Ville de Luxembourg n'était pas correct.
Au cœur de la polémique déclenchée par son mail envoyé à l'UCVL et alors qu'elle est la cible de tous les partis d'opposition, la ministre de la Famille a finalement demandé ce lundi au Premier ministre de réunir le conseil d'éthique.
CSV, Adr, déi Lenk et Piraten demandent à Xavier Bettel de revoir sa position et de saisir le comité d'éthique au sujet du courriel personnel envoyé avec sa signature de ministre de la Famille.
Le Premier ministre a pris la défense de la ministre de la Famille sur la controverse du courriel privé envoyé à l'Union commerciale de la capitale depuis sa boîte mail officielle. Où l'on reparle de l'application du code d'éthique.
Au cœur d'une polémique initiée par le CSJ dénonçant un possible «conflit d'intérêts», Corinne Cahen, la ministre de la Famille et de l'Intégration (DP) a réagi ce lundi matin sur sa page Facebook. Elle regrette d'avoir utilisé son adresse ministérielle, mais assume le contenu de son message.
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