Plusieurs lettres émanant de différents organismes du secteur de l'Horeca ont été envoyées à Xavier Bettel. Toutes lui demandant d'agir pour le secteur.
Photo: Chris Karaba
Face aux difficultés du secteur, le recours au Premier ministre apparaît comme le recours ultime des patrons de bars, discothèques et restaurants qui ne souhaitent pas participer à une manifestation en raison des risques de débordement. Un appel resté, à ce jour, lettre morte.
Face aux difficultés du secteur, le recours au Premier ministre apparaît comme le recours ultime des patrons de bars, discothèques et restaurants qui ne souhaitent pas participer à une manifestation en raison des risques de débordement. Un appel resté, à ce jour, lettre morte.
Alors que Lex Delles (DP), ministre des Classes moyennes, et les représentants de la fédération Horesca se rencontraient une nouvelle fois ce jeudi, les initiatives parallèles se multiplient. Si certaines émanent de mouvements de contestation nés sur les réseaux sociaux, d'autres trouvent leur origine dans des structures plus organisées. Mais toutes ont en commun deux choses: premièrement vouloir éviter une manifestation en raison «des risques de débordement» et deuxièmement rencontrer le Premier ministre pour «trouver des solutions».
Le premier à dégainer aura été Giovanni Patri, fondateur du groupe Facebook «Rescue Independents&startups». Sa lettre, envoyée jeudi matin et adressée à Xavier Bettel (DP), demande à être reçu «la semaine prochaine» afin de pouvoir l'«alerter sur la réalité du terrain et la souffrance de nos indépendants». Au cours de cet entretien éventuel, l'entrepreneur souhaite devenir «médiateur officiel entre les indépendants et le gouvernement»
Quelques heures plus tard, c'est l'asbl «Dont' forget us» qui s'est rappelée au bon souvenir du Premier ministre en lui demandant à ce que «les déclarations gouvernementales soient en accord avec les mesures prises, que les promesses de solidarité soient tenues et ainsi que le gouvernement fournisse des aides moins timides». Si, dans son courrier, l'association note qu'«il est vrai que l'Etat, par le mécanisme de diverses aides, a remis une sorte de parapluie aux commerçants», elle déplore que ce système est «non seulement sous-dimensionné, mais encore grandement troué».
Basant son argumentation sur une interprétation «restrictive» des possibilités offertes par la Commission européenne, l'asbl évoque la possibilité d'engager des poursuites judiciaires pour demander «l'engagement de la responsabilité de l'Etat afin d'obtenir réparation du préjudice subi non réparé». Une entrevue «dans la mesure du possible» est donc demandée, sans qu'aucun horizon ne soit fixé.
Contacté jeudi soir, le ministère d'Etat indique «avoir été notifié sur Facebook de plusieurs demandes d'entrevue», mais n'était pas en mesure de confirmer la réception officielle des lettres. Et donc la possibilité d'avancer une date quant à la tenue d'une ou de plusieurs rencontres dans les prochains jours.
De leur côté, le ministère des Classes moyennes et les représentants de l'Horesca se sont accordés quant à la mise en place d'une certaine indulgence de l'administration pour les retards de remboursement de TVA et autres redevances. Le ministère des Finances s'étant notamment engagé à être plus souple pour les acteurs de l'Horeca dans cette période exceptionnelle.
Quelques heures après la tenue d'une manifestation sur la place d'Armes, le DP annonce que le ministre des Classes moyennes présentera vendredi en Conseil de gouvernement de nouveaux dispositifs. Ces derniers devraient être détaillés lundi prochain.
Sollicité par différents acteurs issus des bars et restaurants, le Premier ministre a choisi de garder le dialogue ouvert avec la fédération représentative du secteur. Cette dernière fait état, jeudi, d'un échange «fructueux» qui se traduira par des rencontres avec le ministre des Classes moyennes.
Sollicité pour une entrevue par plusieurs organisations qui revendiquent une représentativité des acteurs du secteur, le Premier ministre n'entend pas leur accorder une entrevue officielle. Des rencontres avec des fonctionnaires du ministère d'Etat ont, en revanche, déjà eu lieu.
A l'arrêt forcé jusqu'au 31 janvier, les acteurs de l'Horeca ne cachent pas leur amertume face aux décisions du gouvernement. Si l'idée de «faire entendre leur voix» dans les rues de la capitale avait été actée, elle semble remise en question en raison «des risques de débordement». Mais pas par tous.
La rencontre organisée ce jeudi entre le ministre des Classes moyennes et les représentants du secteur a officiellement abouti à un échange «fructueux», même si aucune décision n'a été prise. Face à la situation, certains patrons envisagent de manifester mi-janvier dans les rues de la capitale.
En décidant de faire rouvrir les commerces et pas les bars et restaurants, le gouvernement se met à dos un secteur déjà affaibli par une activité en dents de scie depuis des mois. En cause notamment les formulations employées par la ministre de la Santé, jugées «inadmissibles»
Le vin luxembourgeois avait perdu sa place sur la compagnie nationale. Mais, promis, quand la situation s'arrangera le vin symbole du Luxembourg retrouvera les voyageurs de la compagnie aérienne nationale.
La ministre de la Santé reconnait qu'il faut revoir à la baisse l'objectif de personnes vaccinées d'ici fin mars. En cause les aléas de livraisons plus que l'organisation de la campagne de protection des résidents et des soignants.
Installée depuis quelques jours dans ses nouveaux locaux de la tour B au Kirchberg, la nouvelle institution européenne ne connaît toujours pas la date à laquelle elle pourra réellement entrer en fonction. La faute à la désignation de seulement 32 des 140 procureurs délégués attendus.
Objet de vives critiques depuis une semaine pour avoir vacciné de manière précoce trois membres de leur conseil d'administration, l'institution réaffirme son bon droit. Et n'entend pas présenter ses excuses pour ce qu'elle considère comme nécessaire pour éviter «un cluster».
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Luxembourg
5
par
Jean-Michel HENNEBERT
4 min.26.02.2021
Objet de vives critiques depuis une semaine pour avoir vacciné de manière précoce trois membres de leur conseil d'administration, l'institution réaffirme son bon droit. Et n'entend pas présenter ses excuses pour ce qu'elle considère comme nécessaire pour éviter «un cluster».