Bausch est convaincu d'un futur cessez-le-feu en Ukraine
Bausch est convaincu d'un futur cessez-le-feu en Ukraine
La guerre en Ukraine a semble-t-il pris une autre tournure ces derniers jours et ce, depuis la reprise de territoires stratégiques par les Ukrainiens, des villes et villages auparavant annexés par la Russie. Aujourd'hui, le pays agresseur souhaite utiliser l'hiver comme «une arme de guerre» contre l'Ukraine.
C'est en tout cas ce qu'a affirmé ce mardi le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg. «Les attaques délibérées contre les services essentiels - le chauffage, la lumière, l'eau, le gaz - ont pour but d'infliger autant de souffrances que possible aux civils ukrainiens pour essayer de briser leur engagement, leur unité dans la lutte contre l'invasion russe». Une tentative désespérée ? C'est ce que croit en tout cas savoir le ministre de la Défense luxembourgeois François Bausch (déi Gréng).
De nouvelles sanctions en prévision
Dans une interview accordée au média britannique Express.co.uk, ce dernier a déclaré que la Russie payait un «prix très élevé» pour son invasion de l'Ukraine. «Non seulement en termes de nombre de soldats tués au combat, mais aussi au niveau national en raison des sanctions occidentales».
François Bausch évoque même un possible épilogue au conflit, la Russie n'ayant pas d'autre choix que de reprendre les discussions en raison du lourd tribut payé à son invasion. «Des soldats meurent tous les jours et du matériel de guerre et militaire est perdu.»
Pour lui, Poutine n'aura d'autre choix que de réclamer et négocier un cessez-le-feu alors que les forces ukrainiennes grappillent du territoire annexé jour après jour. «Les sanctions décidées par l'Occident vont probablement être renforcées dans les six prochains mois, et elles jouent aussi contre la Russie et sa population. Le prix à payer est tellement élevé que je pense qu'un jour ou l'autre, ils devront revenir à la table des négociations. Je suis confiant sur ce point».
Le vice-Premier ministre luxembourgeois a également ajouté à nos confrères britanniques qu'il était primordial que l'Ukraine soit en «position de force» au moment des négociations.
Le Kremlin ne veut toujours pas de pourparlers
Malgré ces nouvelles pleines d'optimisme, il est, à l'heure actuelle, difficile d'entrevoir une fin du conflit. Le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov affirmait il y a quelques jours ne pas vouloir de «négociations publiques» avec l'Ukraine. Au même moment, le pays responsable de l'invasion ukrainienne lançait de nombreuses frappes sur le pays, faisant notamment plusieurs victimes. «Il est impossible de tenir des pourparlers maintenant car la partie ukrainienne les rejette fermement. La volonté politique et la disponibilité à discuter des demandes russes sont nécessaires pour mener des négociations», expliquait-il.
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