François Bausch en visite dans les pays baltes
François Bausch en visite dans les pays baltes
(tb avec Marc SCHLAMMES) L'ombre de la guerre en Ukraine plane sur la visite de travail du vice-Premier ministre et ministre des Armées François Bausch (Déi Gréng) en Lettonie et en Lituanie. La sécurité européenne et les préoccupations des pays baltes pour leur propre sécurité seront donc au cœur des différents entretiens.
Géographiquement, la Lettonie a une frontière commune avec la Russie et avec son fidèle vassal, la Biélorussie ; la Lituanie a notamment une frontière commune avec la Biélorussie et une relation particulière avec la Russie en raison de l'enclave de Kaliningrad.
Six soldats luxembourgeois présents en Lituanie
En raison de leur histoire - la Lettonie, la Lituanie et l'Estonie ont été occupées par l'Union soviétique de l'époque suite au pacte Molotov/Ribbentrop au printemps 1940 et ont perdu leur indépendance après la fin de la Seconde Guerre mondiale en tant que républiques soviétiques jusqu'en 1990 - les habitants des États baltes ont une relation empreinte de méfiance avec la Russie. Bien avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie, des voix d'avertissement s'élevaient déjà dans les pays baltes.
Les deux pays considèrent leur appartenance à l'OTAN et à l'article 5 de l'Alliance comme une garantie importante pour le maintien de leur souveraineté territoriale. Le partenariat Nord-Atlantique gère en Lettonie le «Strategic Communications Centre of Excellence» (Stratcom) et est notamment stationné en Lituanie ainsi qu'en Lettonie avec l'«Enhanced Forward Presence».
Les deux font partie du programme de visite du ministre François Bausch, qui est accompagné entre autres du chef de l'armée Steve Thull. Le Luxembourg lui-même participe depuis le début de la guerre d'Ukraine avec six soldats à la présence militaire de l'OTAN en Lituanie, dont l'objectif est de repousser une éventuelle attaque conventionnelle. Le Grand-Duché a en outre contribué financièrement à la mise en place du camp militaire de Rukla.
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