847 nouvelles embauches dans la police
847 nouvelles embauches dans la police
Le ministre de la Sécurité intérieure François Bausch (Déi Gréng) et l'ensemble des syndicats de police sont parvenus à un accord lors des négociations sur un plan de recrutement global. D'ici 3 ans (2020-2022), 607 cadres et 240 civils doivent être recrutés dans la police du Luxembourg.
Pour l'exercice budgétaire 2020, une première vague de recrutements de 207 fonctionnaires et 80 civils a été convenue. Sachant qu'au 1er janvier 2019, les effectifs policiers nationaux comptaient 2.354 recrues, dont 387 femmes pour 1.967 hommes.
En juin dernier, les discussions entre les deux parties avaient abouti à un accord sur le paiement des heures supplémentaires et l'aménagement du temps de travail des policiers du Grand-Duché. Restait à régler cette question des effectifs, voilà qui est fait.
La publicité aide au recrutement
«S'il s'avère après 2022 que ces recrutements spéciaux ne sont pas suffisants, d'autres recrutements seront effectués en 2023, en plus du remplacement des départs normaux », a convenu le ministère de la Sécurité intérieure avec les syndicats SNPGL, ACSP, APUC, APPJ, SPCPG.
Afin d'assurer le succès de cette phase spéciale de recrutement, des campagnes publicitaires ciblées seront lancées dans les années à venir pour attirer l'attention sur les différentes professions et carrières de la police.
Une nouvelle école de police
L'école de police actuelle sera agrandie par des structures provisoires pour ce recrutement spécial et des formateurs supplémentaires seront engagés si nécessaire. Les premiers plans pour la construction de la nouvelle école de police, à Verlorenkost, devraient également être disponibles d'ici fin septembre.
Plusieurs groupes de travail seront également constitués pour définir les critères de mise en œuvre du plan de recrutement. «Ce plan de recrutement, ainsi que la convention sur les conditions de travail des policiers, récemment adoptée, devraient apporter une nouvelle dynamique positive à cette importante administration», estime le ministre François Bausch.
