500 millions d'euros pour des allègements fiscaux ciblés
500 millions d'euros pour des allègements fiscaux ciblés
Une marge de manœuvre de 500 millions d'euros qui sera consacrée à soutenir le pouvoir d'achat des ménages. Voilà ce qu'a annoncé ce lundi matin la ministre des Finances Yuriko Backes (DP) lors d'une réunion conjointe de la Commission des finances et du budget et de la Commission de l'exécution du budget de la Chambre des députés.
La situation financière de l'Etat au 31 décembre dernier revèle que l'exercice 2022 devrait se clôturer avec un déficit, mais qui serait toutefois inférieur d'au moins 500 millions d'euros par rapport à l'estimation qui avait été faite en octobre dernier, lors de la présentation du budget 2023.
La situation financière, en surplus fin décembre, ne doit pas être confondue avec la situation finale, souligne le ministère des Finances dans son communiqué. Certaines «dépenses d'envergure» seront en effet encore effectuées alors qu'elles sont imputées à l'exercice budgétaire 2022 pendant la période dite complémentaire et qui court jsuqu'au 30 avril 2023.
Un déficit de 800 millions d'euros
«En automne, nous nous attentions à un déficit de l'ordre de 1,3 à 1,4 milliard d'euros. Mais finalement, il devrait être moins important que prévu et atteindre 800 millions d'euros. Ce qui laisse une certaine marge de manœuvre, pas suffisante pour mettre en place des réformes structurelles mais bien pour mettre en œuvre des aides ciblées», commente André Bauler (DP), le président de la Commission finances.
La ministre a donc promis ce lundi matin des allègements fiscaux qui prendraient la forme de crédits d'impôts, afin de renforcer «le pouvoir d’achat des ménages en cette période difficile». Ils interviendront «de manière rétroactive dès le début de 2023». Et ce, du moins, «si l’amélioration qui se dégage par rapport aux estimations précédentes se confirme», a expliqué la ministre des Finances. Le député André Bauler souligne que Yuriko Backes reste ainsi «dans la continuité de ce qu'elle avait dit en automne.»
Une dette à 24% du PIB
Le président de la Commission des finances et du budget indique encore que la ministre des Finances a fait estimer par les différents ministères les dépenses encore à venir, afin d'ajuster au mieux la politique qui sera entreprise, notamment en vue de l’élaboration du programme de stabilité et de croissance que la ministre des Finances présentera à la fin du mois avril.
Quant à la dette publique, elle se chiffrait au 31 décembre 2022 à 18,9 milliards d'euros, soit 24% du PIB. C'est légèrement inférieur à l'estimation de 24,6% du PIB retenue lors de la présentation du budget pour 2023.
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