Von der Leyen présentera sa «vision» courant juillet
Von der Leyen présentera sa «vision» courant juillet
(Jmh avec AFP) - «J'ai l'intention de beaucoup écouter de façon à être en mesure dans les quinze prochains jours de développer un dialogue avec le Conseil et le Parlement, une vision pour les cinq prochaines années pour l'Europe», a déclaré Ursula von der Leyen devant la presse. L'actuelle ministre allemande de la Défense a été désignée mardi par les dirigeants des 28 comme leur candidate pour succéder à Jean-Claude Juncker à la tête de l'exécutif européen.
Elle a choisi mercredi pour son premier déplacement de candidate de se rendre à Strasbourg, où siégeaient pour la première fois les eurodéputés élus fin mai. «C'est là que le cœur de la démocratie européenne bat», a-t-elle affirmé à l'issue d'un court entretien avec l'Italien David Sassoli, élu mercredi président du Parlement. Pour devenir présidente de la Commission, Ursula von der Leyen devra obtenir le feu vert du Parlement européen lors d'un vote prévu mi-juillet.
Après une campagne pour les élections européennes «longue et difficile», il est désormais «décisif de montrer notre unité et notre passion commune pour l'Europe, qui est si importante dans ce monde et doit être audible et visible», a-t-elle dit lors d'une brève prise de parole devant la presse.
Lors de sa rencontre avec les députés du parti conservateur PPE, sa famille politique, Ursula von der Leyen «s'est surtout présentée, elle a expliqué son parcours», a expliqué une source parlementaire. Elle «s'est exprimée en trois langues» (allemand, anglais et français), et «a répondu à quelques questions». Elle a aussi «remercié chaleureusement Manfred Weber», son compatriote, tête de liste du PPE aux européennes et qui visait la présidence de la Commission européenne.
Une rencontre entre la probable future présidente de la Commission et l'actuel titulaire du poste,; Jean-Claude Juncker - jusqu'au 31 octobre - a eu lieu ce jeudi. Dans un message posté sur Twitter, le Luxembourgeois assure être «sur la même longueur d'onde» qu'Ursula von der Leyen «lorsqu'il s'agit de défendre les intérêts européens».
