Un vaccin contre le covid-19 testé à grande échelle
Un vaccin contre le covid-19 testé à grande échelle
Lors des célébrations du 4 juillet, le président américain avait assuré qu'un vaccin ou un traitement contre l'épidémie serait disponible avant la fin de l'année
Photo: AFP
Les Etats-Unis lancent lundi la dernière phase clinique d'un vaccin potentiel contre le virus, tandis que l'épidémie a fait plus de 655.000 morts à travers le monde.
Un vaccin contre le covid-19 testé à grande échelle
Les Etats-Unis lancent lundi la dernière phase clinique d'un vaccin potentiel contre le virus, tandis que l'épidémie a fait plus de 655.000 morts à travers le monde.
(AFP) - L'épidémie continue de s'étendre dans le monde. Depuis le 1er juillet, plus de cinq millions de nouveaux cas ont été détectés, soit plus d'un tiers de ceux qui ont été déclarés depuis le début de la pandémie. Mais les Etats-Unis - avec quelque 150.000 décès - s’apprêtent à tester un vaccin à grande échelle.
Ce vaccin expérimental sera en effet testé sur 30.000 personnes dès lundi. Lors d'une première phase de tests, celui-ci a déclenché des anticorps contre le coronavirus chez les 45 participants.
Les Etats-Unis ont annoncé ces derniers mois des investissements massifs visant à immuniser les Américains dès le début de l'année prochaine. Le gouvernement américain s'est en effet engagé à porter à jusqu'à près d'un milliard de dollars au total son soutien au développement d'un potentiel vaccin contre le covid-19 mis au point par la société américaine de biotechnologie Moderna.
Le président américain Donald Trump s'est d'ailleurs déclaré dimanche «focalisé» sur le coronavirus avec «des réunions prévues sur des vaccins», pour justifier son renoncement à lancer la première balle à l'ouverture d'un match de baseball des New York Yankees prévu le mois prochain.
Pour rappel, au Luxembourg, la ministre de la Santé avait annoncé début juillet son intention de faire vacciner 50 à 70 % de la population contre le coronavirus, dès lors qu'un vaccin serait disponible. Le gouvernement n’envisage toutefois pas d’obligation vaccinale.
Malgré les annonces des laboratoires qui s'enchaînent, l'épidémie continue sa course dans plusieurs pays, notamment en Europe où des mesures continuent d'être prises pour tenter d'endiguer le virus.
Une semaine seulement après le laboratoire Pfizer, la société de biotechnologie américaine a annoncé lundi avoir élaboré une formule permettant de réduire drastiquement le risque de contracter le covid-19.
Le gouvernement de Donald Trump prépare activement la distribution à grande échelle d'un éventuel vaccin contre le coronavirus d'ici le 1er novembre. Soit juste avant l'élection présidentielle.
Alors que le nombre de cas détectés augmente au Luxembourg, la situation ne va pas en s'améliorant non plus de l'autre côté des frontières. Selon les autorités françaises, le covid-19 recommence à circuler plus activement à l'Est de la France notamment, tandis des mesures sont prises pour endiguer la pandémie.
Parce qu'ils ont été en contact «à haut risque» avec un cas de covid-19, 4.148 résidents et frontaliers ont été contactés par les services sanitaires. Dans le doute ou parce qu'ils ont eux aussi été testés positifs, les trois quarts ont été invités à rester à domicile.
Un tiers des foyers d'infection au covid-19 ont été repérés dans des écoles et lycées du pays, la semaine passée. «Pour l'instant, il est encore possible de gérer la situation», estime la ministre de la Santé alors que 684 nouveaux cas positifs ont été détectés en sept jours.
Représentant le DP au Parlement européen, l'eurodéputée a été sanctionnée lundi pour harcèlement psychologique sur ses assistants parlementaires. Cette dernière assure accepter la décision et fait amende honorable.
La virulence de la pandémie et l'appréciation de l'euro pèseront sur la réunion jeudi de la Banque centrale européenne, qui ne devrait cependant pas ajouter de nouvelles mesures à son cap monétaire très accommodant.
Représentant le DP au Parlement européen, l'eurodéputée a été sanctionnée lundi pour harcèlement psychologique sur ses assistants parlementaires. Cette dernière assure accepter la décision et fait amende honorable.
La virulence de la pandémie et l'appréciation de l'euro pèseront sur la réunion jeudi de la Banque centrale européenne, qui ne devrait cependant pas ajouter de nouvelles mesures à son cap monétaire très accommodant.