Trump soutenu dans son refus de concéder la défaite
L'influent sénateur républicain Lindsey Graham a encouragé dimanche le 45e président américain à «se battre» en justice pour faire valoir ses droits.
(AFP) - «Nous travaillerons avec Biden s'il gagne, mais Trump n'a pas perdu», a-t-il déclaré sur la chaîne Fox News, en refusant l'annonce de la victoire du démocrate faite la veille par les grands médias sur la base des résultats quasi complets du dépouillement. «Il y a beaucoup de magouilles», «beaucoup de choses qui méritent d'être examinées», a assuré Lindsey Graham en écho aux accusations de «fraude» lancées par Donald Trump, dont il est proche.
L'élu, qui préside la commission judiciaire du Sénat, a assuré avoir des preuves du vote de six personnes décédées en Pennsylvanie et a mentionné «des systèmes informatiques qui ont transformé des suffrages républicains en démocrates dans le Michigan». «On ne peut pas laisser les médias diriger l'Amérique, il faut que nous nous battions», a-t-il lancé à l'adresse de ses confrères républicains qui, pour la plupart, observent un silence total depuis 24 heures. «Ne concédez rien, Monsieur le président, battez-vous», a-t-il encore lancé.
D'autres républicains se sont montrés plus mesurés, tout en refusant eux aussi d'admettre la défaite à ce stade. Interrogée sur la chaîne ABC, La gouverneure républicaine du Dakota du Sud, Kristi Noem, a évoqué les mêmes accusations que M. Graham. «Je ne sais pas si c'était répandu et je ne sais pas si cela pourrait changer le résultat de l'élection», a-t-elle souligné. Mais, «si Joe Biden veut vraiment unifier notre pays, il devrait attendre pour être sûr qu'on ait eu une élection honnête», a-t-elle ajouté.
We the People choose our government by consent of the governed. We need to ensure that our elections are fair, honest, and transparent.
Al Gore got his day in court. President Trump and the 70 million Americans who voted for him should be afforded the same opportunity. pic.twitter.com/ww1KJHJQ2H
«Chaque vote légal doit être compté, chaque recompte doit être mené à terme et chaque recours en justice doit être examiné», a également assuré le leader de la minorité républicaine à la Chambre des représentants Kevin McCarthy. «Ce n'est qu'ensuite que l'Amérique pourra décider qui a gagné» la Maison Banche.
La diffusion dimanche d'un enregistrement du président sortant, dans lequel le président sortant tente de rallier à sa cause le républicain en charge des élections dans l'Etat de Géorgie, a suscité une onde de choc à Washington, donnant le ton d'une semaine qui s'annonce explosive.
Il n'a jamais été aussi près d'admettre sa défaite: le président américain sortant a finalement donné lundi soir son feu vert au processus de transfert du pouvoir à son successeur démocrate, qui avait commencé, sans l'attendre, à dessiner son gouvernement.
Le président américain élu, dont la victoire a été confortée jeudi par un recomptage des bulletins dans l'Etat-clé de Géorgie, pointe du doigt le comportement de son ancien adversaire, qui refuse toujours d'accepter sa défaite lors de l'élection du 3 novembre.
Le président élu des Etats-Unis devra livrer d'ici janvier une nouvelle bataille politique d'importance afin de reprendre la main sur la deuxième chambre du Congrès. Un organe qui pourrait bloquer sa capacité à mener des réformes ambitieuses.
Après avoir célébré samedi son élection, le futur locataire de la Maison Blanche se plonge dimanche dans les préparatifs de son accession à la Maison Blanche avec deux priorités affichées: la lutte contre la pandémie et la réconciliation d'une Amérique divisée.
«Fox News» et le «New York Post», deux des principaux médias conservateurs américains contrôlés par le magnat Rupert Murdoch, ont pris, ces dernières heures, leurs distances avec le président américain, une première depuis 2016, et peut-être un tournant.
Selon une étude publiée samedi dans la revue médicale « The Lancet », 76% des anciens malades souffriraient encore d'un ou plusieurs maux, six mois après avoir contracté le virus.
Moins d'une semaine après avoir coupé toutes les liaisons avec la ville de Shijiazhuang, les autorités chinoises isolent ce lundi 500.000 habitants d'une zone rurale proche de la capitale. Une nouvelle source d'inquiétudes pour Pékin qui doit recevoir jeudi une délégation de l'OMS.
Alors que les restrictions de circulation ont été prolongées ce week-end et élargies à l'ensemble du pays, les autorités portugaises pourraient également adopter de nouvelles mesures sanitaires pour lutter contre la reprise de la pandémie.
A quelques jours de l'investiture de Joe Biden, les démocrates américains ont averti dimanche qu'ils sont prêts à lancer dans les prochains jours une procédure de destitution historique contre le président sortant, si le vice-président Mike Pence ne se résout pas à le démettre de ses fonctions.
Selon une étude publiée samedi dans la revue médicale « The Lancet », 76% des anciens malades souffriraient encore d'un ou plusieurs maux, six mois après avoir contracté le virus.
Internationalpar Anne-Sophie DE NANTEUIL
3 min.11.01.2021
Moins d'une semaine après avoir coupé toutes les liaisons avec la ville de Shijiazhuang, les autorités chinoises isolent ce lundi 500.000 habitants d'une zone rurale proche de la capitale. Une nouvelle source d'inquiétudes pour Pékin qui doit recevoir jeudi une délégation de l'OMS.
Alors que les restrictions de circulation ont été prolongées ce week-end et élargies à l'ensemble du pays, les autorités portugaises pourraient également adopter de nouvelles mesures sanitaires pour lutter contre la reprise de la pandémie.
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