International
2 min.02.12.2020Cet article est archivé
Qui veut tester le vaccin en France?
Qui veut tester le vaccin en France?
En France, l’indemnisation des participants à ces tests en compensation des contraintes subies (traitement, visites médicales, examens, hospitalisations...) est prévue par la loi.
AFP
Trois essais de vaccins contre le covid-19 devraient démarrer en France à partir de la mi-décembre sur 2.200 volontaires. Qui est partant pour cette phase test peut s'inscrire sur une plateforme spécialement mise en place.
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Qui veut tester le vaccin en France?
Trois essais de vaccins contre le covid-19 devraient démarrer en France à partir de la mi-décembre sur 2.200 volontaires. Qui est partant pour cette phase test peut s'inscrire sur une plateforme spécialement mise en place.
(pj avec AFP) France recherche volontaires. Ce pourrait être le début de l'annonce pour le recrutement de celles et ceux qui vont accepter de servir de «cobaye» pour l'essai d'un vaccin anti-covid-19 d'ici deux semaines dans l'Hexagone. Ainsi, depuis l'automne, un site internet (officiel) invite les partants à se faire connaître. Et l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) sait déjà pouvoir compter sur 41.000 postulants. Il en faudra cinq fois moins, mais il faut un panel représentatif de la population.
Deux de ces essais seront des essais de phase 3, c'est-à-dire la phase la plus avancée. Ils concernent le vaccin du laboratoire Janssen (filiale de Johnson & Johnson) et celui développé par la firme AstraZeneca et l'université d'Oxford.
Ces deux essais porteront sur 1.000 volontaires chacun à partir de mi-décembre, sous réserve des autorisations nécessaires (de l'agence du médicament ANSM et d'un Comité des protections des personnes). Ces deux vaccins font déjà l'objet d'essais de phase 3 sur des dizaines de milliers de volontaires dans d'autres pays.
Le troisième essai «made in France» concernera un des vaccins les plus avancés dans son élaboration, celui du laboratoire américain Moderna. Il est évalué en phase 3 sur 30.000 personnes aux Etats-Unis, mais l'essai français se fera à moins grande échelle, en phase 2 et sur 180 volontaires, à partir de fin décembre ou début janvier.
Le but n'est pas d'évaluer son efficacité à grande échelle, mais d'examiner «de façon beaucoup plus fine», sur des critères ciblés, la réponse immunitaire provoquée par ce vaccin, a expliqué la Pr Launay, infectiologue à l'hôpital Cochin à Paris et coordinatrice de la plateforme d'inscription, Covireivac. Ainsi, parmi les 180 volontaires, 120 seront âgés de 70 ans et plus.
L'Agence européenne des médicaments a lancé une étude sur des liens possibles entre cet autre vaccin anti-covid et des caillots sanguins. Sur des millions d'injections, quatre cas ont été rapportés, dont un mortel.
Si un «plan concret» est prêt depuis mardi, il doit néanmoins encore être avalisé par les différents gouvernements. Ce qui devrait se faire très prochainement, assure le Premier ministre Alexander De Croo.
Pour permettre d'apporter les doses de sérum à la population, ministère de la Santé et experts logistiques se concertent depuis des semaines pour trouver les meilleures solutions. Un challenge de taille en raison notamment de la gestion de la chaîne du froid.
Moins d'un an pour élaborer un antidote au virus, contre dix ans en moyenne: les annonces d'efficacité de candidats vaccins contre le covid-19 se multiplient. Une prouesse scientifique permise notamment grâce à des financements très importants.
Alors que les nouvelles mesures sanitaires doivent entrer en vigueur ce jeudi, Jean-Claude Schmit, directeur de la Santé, revendique mardi l'ambition de faire descendre le nombre de nouvelles infections à «50 par jour». Et détaille le processus d'inoculation à venir du vaccin.
Le syndicat CGT organise des grèves supplémentaires dès ce jeudi, notamment dans le secteur de l'énergie, avant la nouvelle journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, mardi 31 janvier.
Une enquête a été ouverte pour des «faits présumés de terrorisme». Elle sera menée par un juge de l'Audience Nationale, tribunal chargé des affaires de terrorisme.
La circulation des trains reprend normalement ce jeudi 26 janvier à la gare de l'Est à Paris, trois jours après "l'acte de sabotage" sur des câbles de signalisation, incendiés.
Le syndicat CGT organise des grèves supplémentaires dès ce jeudi, notamment dans le secteur de l'énergie, avant la nouvelle journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, mardi 31 janvier.
Une enquête a été ouverte pour des «faits présumés de terrorisme». Elle sera menée par un juge de l'Audience Nationale, tribunal chargé des affaires de terrorisme.
La circulation des trains reprend normalement ce jeudi 26 janvier à la gare de l'Est à Paris, trois jours après "l'acte de sabotage" sur des câbles de signalisation, incendiés.