Paris vaccine ses gendarmes et incite ses policiers
Paris vaccine ses gendarmes et incite ses policiers
(AFP) - En France, l'obligation vaccinale faite à certaines professions vient de franchir un nouveau seuil. Jusqu'alors, n'étaient concernés ''que'' les personnels soignants (et non soignants) des hôpitaux et maisons de retraite, les professionnels et bénévoles agissant auprès des personnes âgées ainsi que les pompiers ou les ambulanciers. Voilà maintenant les forces de l'ordre obligées de baisser la manche pour recevoir les injections anti-covid.
Une note de la direction générale de la gendarmerie nationale, datée de mardi vient en effet de dresser une liste de militaires gendarmes qui devront obligatoirement se faire piquer dans le mois à venir. Il s'agirait des «personnels militaires, d'active et de réserve, en missions de sécurité publique, de sécurité routière, de maintien de l'ordre, de police judiciaire et d'accueil ou effectuant des services au contact du public ou de personnes extérieures à la gendarmerie».
Chez les policiers français, qui n'ont pas le statut militaire, les chefs de service sont invités à «poursuivre l'incitation à la vaccination» des agents placés sous leur autorité. Un choix confirmé par un courrier envoyé aux préfets par le secrétaire général du ministère de l'Intérieur. «Il conviendra de s'assurer que l'ensemble des facilités, y compris horaires, est accordé aux agents pour (...) bénéficier» de la vaccination, écrit de son côté le directeur général de la police nationale.
Cette incitation à la vaccination a été rappelée par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin aux syndicats de police réunis lundi en audioconférence. «Cette annonce est liée au taux très élevé de vaccination dans les rangs de la police nationale, supérieur à la moyenne nationale», avait réagi dans un communiqué le syndicat Unsa-Police.
Pour l'heure, au Luxembourg, la vaccination anti-covid ne reste pas liée à l'activité professionnelle. Elle reste basée sur le seul volontariat. Même si le CHL a informé, la semaine passée, qu'il n'entendait plus recruter à l'avenir des personnels n'ayant pas reçu les doses préconisées. Une mesure unilatérale et sans véritablement fondement légal prise pour éviter aux autres employés et patients du centre hospitalier d'être facilement contaminés par le virus qui, à ce jour, a fait 829 victimes au Grand-Duché.
