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Nouvelle attaque à Jérusalem-Est après une fusillade qui a fait 7 morts
International 4 3 min. 28.01.2023
Tensions en Israël

Nouvelle attaque à Jérusalem-Est après une fusillade qui a fait 7 morts

Les forces israéliennes ont été placées en état de «plus haute alerte».
Tensions en Israël

Nouvelle attaque à Jérusalem-Est après une fusillade qui a fait 7 morts

Les forces israéliennes ont été placées en état de «plus haute alerte».
Photo: AFP
International 4 3 min. 28.01.2023
Tensions en Israël

Nouvelle attaque à Jérusalem-Est après une fusillade qui a fait 7 morts

Une nouvelle attaque samedi à Jérusalem-Est a fait deux blessés, selon les services de secours israéliens, au lendemain de la fusillade près d'une synagogue au cours de laquelle un Palestinien a tué sept personnes.

(AFP) - Après l'attaque samedi à Silwan, un quartier palestinien en bordure de la vieille ville, la police a indiqué que le suspect avait été «neutralisé». Le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge, a précisé que les deux victimes étaient un homme de 23 ans et un autre de 47 ans avec «des blessures par balles dans le haut du corps».


Israel's ex-premier and leader of the Likud party Benjamin Netanyahu addresses supporters at campaign headquarters in Jerusalem early on November 2, 2022, after the end of voting for national elections. - Netanyahu inched towards reclaiming power after projected election results showed a majority government was within reach for the veteran right-winger, but the outlook could shift as ballots are counted. (Photo by Menahem KAHANA / AFP)
Netanyahu remporte les élections avec ses alliés
Main dans la main avec ses alliés d'extrême droite et des partis ultra-orthodoxes, l'ex-Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a remporté les élections législatives.

Un peu plus tôt, la police israélienne a annoncé l'arrestation de 42 personnes qui doivent être interrogées au sujet de l'attaque la veille près d'une synagogue à Neve Yaakov, quartier de colonisation juive à Jérusalem-Est, partie de la ville sainte annexée par Israël.

Cette attaque, l'une des plus sanglantes à Jérusalem depuis des années, a été condamnée par l'ONU, les Etats-Unis, la France, la Turquie, la Jordanie ou encore les Emirats arabes unis.

«Plus haute alerte»

L'assaillant, un Palestinien de 21 ans vivant à Jérusalem-Est, été abattu après une course poursuite en voiture et une fusillade avec des policiers, selon la police.

Dans un communiqué, celle-ci a indiqué avoir «arrêté 42 suspects pour les interroger, certains font partie de la famille du terroriste». D'autres suspects habitent son quartier, a-t-elle ajouté.

La police a indiqué dans un communiqué séparé que les forces israéliennes avaient été placées en état de «plus haute alerte».

Le chef de la police, Kobi Shabtai, a parlé de «l'une des pires attaques» subies par Israël ces dernières années.

Netanyahu a promis «des mesures immédiates»

Après l'attaque vendredi soir, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait promis «des mesures immédiates», sans plus de précisions, et appelé les Israéliens à ne pas se faire justice par eux-mêmes mais à s'en remettre à l'armée et à la police.

La nouvelle de l'attentat a été suivie par des scènes de liesse à Ramallah et dans la bande de Gaza par des habitants brandissant des drapeaux palestiniens, selon des journalistes de l'AFP.

Samedi, le mouvement libanais chiite Hezbollah a salué dans un communiqué une opération «héroïque».

Sur les lieux de la fusillade, des dizaines d'Israéliens avaient eux accueilli vendredi soir le Premier ministre Benjamin Netanyahu aux cris de «Mort aux Arabes !»

«Il est particulièrement abject que cette attaque se soit produite sur un lieu de culte», a déclaré le porte-parole d'Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies.

«Une dangereuse escalade»

Le président américain, Joe Biden, a fustigé une « atroce attaque terroriste », selon un communiqué de la Maison Blanche.

Le porte-parole adjoint du département d'Etat, Vedant Patel, a confirmé le programme du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, qui doit se rendre à partir de dimanche en Egypte puis lundi et mardi à Jérusalem et Ramallah.

Pendant ce voyage au Proche-Orient, M. Blinken discutera «de mesures à prendre pour une désescalade des tensions», a dit M. Patel.

9 Palestiniens tués dans un raid de l'armée israélienne

La fusillade est survenue au lendemain d'un raid de l'armée israélienne à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, qui a coûté la vie à neuf Palestiniens.

Israël a présenté cette opération comme une action préventive contre une cellule du mouvement islamiste Jihad islamique qui planifiait une attaque en Israël.

En représailles, des roquettes ont été tirées dans la nuit de jeudi à vendredi vers Israël à partir de la bande de Gaza, territoire palestinien sous le contrôle du Hamas depuis 2007.


HALF MOON BAY, CALIFORNIA - JANUARY 23: A San Mateo County sheriff deputy pulls police tape across the entrance to a family reunification center following a mass shooting on January 23, 2023 in Half Moon Bay, California. Seven people were killed at two separate farm locations that were only a few miles apart in Half Moon Bay on Monday afternoon. The suspect, Chunli Zhao, was taken into custody a few hours later without incident.   Justin Sullivan/Getty Images/AFP (Photo by JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)
Deux fusillades en l'espace de 48 heures en Californie
La police enquête mardi en Californie sur une nouvelle fusillade frappant la communauté d'origine asiatique et qui a fait sept victimes lundi dans des exploitations agricoles, après le meurtre de onze personnes dans une discothèque le week-end dernier.

Israël a répliqué par des frappes aériennes contre ce que l'armée a présenté comme »une usine souterraine de fabrication de roquettes« du Hamas à Gaza.

Aucune victime n'a été recensée dans ces échanges de missiles.

La Jordanie voisine, qui a condamné l'attaque de vendredi soir, a appelé samedi à prendre «des mesures urgentes pour arrêter la dangereuse escalade (...) qui risque de conduire à des cycles de violences dont tout le monde paiera le prix», selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.