Les réseaux sociaux tournent le dos à Donald Trump
Les réseaux sociaux tournent le dos à Donald Trump
Twitter, Snapchat, YouTube... Adepte des réseaux sociaux, le président sortant se trouvent privé de ses moyens de communication préférés.
Photo: AFP
Après Twitter et Facebook, le site YouTube, propriété de Google, a suspendu mardi pour «au moins sept jours» la chaîne du président sortant et en a supprimé une vidéo pour motif de violation de sa politique luttant contre l'incitation à la violence.
Les réseaux sociaux tournent le dos à Donald Trump
Après Twitter et Facebook, le site YouTube, propriété de Google, a suspendu mardi pour «au moins sept jours» la chaîne du président sortant et en a supprimé une vidéo pour motif de violation de sa politique luttant contre l'incitation à la violence.
(AFP) - «Compte tenu des inquiétudes à propos de l'actuel risque de violence, nous avons supprimé le nouveau contenu mis en ligne sur la chaîne de Donald J. Trump pour violation de nos politiques», a écrit le site de vidéos dans un communiqué. La page d'accueil de la chaîne Trump présentait une vidéo datant d'un mois du chef de l'Etat qui mettait en doute le processus de l'élection présidentielle de novembre et avait enregistré quelque 5,8 millions de vues.
La chaîne du président américain, qui comptait 2,77 millions d'abonnés, est désormais «suspendue de tout nouveau téléchargement de contenu pour au moins sept jours», a ajouté YouTube. La plate-forme de partage de vidéos a également déclaré qu'elle «désactiverait indéfiniment les commentaires» sur la chaîne Trump pour des raisons de sécurité.
Mardi, une coalition d'ONG avait demandé à YouTube de supprimer cette chaîne et menacé la plateforme de boycott publicitaire si elle ne s'exécutait pas. La semaine dernière, Facebook a suspendu les comptes Facebook et Instagram de Donald Trump à la suite de la violente invasion du Capitole américain par une foule de ses partisans, qui a provisoirement perturbé la certification de la victoire électorale du démocrate Joe Biden.
Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, a affirmé que le président américain avait utilisé la plateforme pour inciter à la violence, et qu'il pourrait continuer à le faire. Twitter est allé plus loin en supprimant le compte du milliardaire républicain, le privant de sa plateforme préférée. Précédemment, le réseau social des gazouillis assortissait déjà d'avertissements ses tweets niant le résultat des élections.
Twitter a aussi «suspendu de façon permanente» 70.000 comptes affiliés à QAnon, une mouvance complotiste pro-Trump. Apple et Google ont retiré le réseau social conservateur Parler, très prisé des partisans de Donald Trump, de leurs plateformes de téléchargement d'applications. Les deux sociétés californiennes lui reprochent sa non-modération de messages d'incitation à la violence. D'autres réseaux sociaux comme Snapchat et Twitch ont également suspendu le compte du président Trump.
A en croire le «New York Times», les propos du ministre des Affaires étrangères après les émeutes du Capitole n'auraient pas plu à son homologue Mike Pompeo. De passage en Europe, ce dernier a ainsi fait savoir qu'il ne viendrait finalement pas au Grand-Duché.
Le commissaire européen a exprimé sa «perplexité» après la décision des plateformes de bannir Donald Trump des réseaux sociaux «sans contrôle légitime et démocratique», soulignant qu'elle justifiait les projets européens de régulation des géants du numérique.
A quelques jours de l'investiture de Joe Biden, les démocrates américains ont averti dimanche qu'ils sont prêts à lancer dans les prochains jours une procédure de destitution historique contre le président sortant, si le vice-président Mike Pence ne se résout pas à le démettre de ses fonctions.
Au lendemain d'une journée de chaos qui a ébranlé l'Amérique, le président sortant, accusé par Joe Biden d'avoir miné la démocratie, a lancé un rare appel à la «réconciliation», condamnant «une attaque odieuse».
Représentante du parti de Joe Biden au Grand-Duché, Natalie Bachiri a vécu l'attaque du Capitole par les partisans de Trump comme "un acte de terrorisme intérieur". Et la démocrate craint que d'autres coups d'éclat ne viennent marquer encore la fin de mandat du président des Etats-Unis.
Face aux scènes de violence survenues mercredi à Washington, le Premier ministre luxembourgeois, tout comme d'autres personnalités politiques du pays, n'ont pas manqué de faire part de leur effroi.
La virulence de la pandémie et l'appréciation de l'euro pèseront sur la réunion jeudi de la Banque centrale européenne, qui ne devrait cependant pas ajouter de nouvelles mesures à son cap monétaire très accommodant.
Le comité d'urgence de l'organisme international doit émettre vendredi des recommandations face à l'apparition de variants plus contagieux du coronavirus, susceptibles de provoquer une nouvelle explosion de la pandémie qui approche déjà deux millions de victimes.
Un couvre-feu à 18h sera mis en place à partir de samedi «pour au moins 15 jours» sur l'ensemble du territoire métropolitain français, a indiqué le Premier ministre français en visite à Metz.
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