Les frontaliers interpellent Jean Rottner, il répond
Les frontaliers interpellent Jean Rottner, il répond
(NK) - Après 5 jours de travaux les frontaliers qui se rendent au travail en train depuis la France sont exaspérés. Entre la circulation des trains en unité simple (330 places au lieu des 660 habituelles) et le manque de bus pour relier Bettembourg à la gare de Luxembourg pendant les six semaines de travaux, les usagers sont à bout.
L'Association des voyageurs du TER Metz-Luxembourg (AVTERML) a adressé deux lettres mercredi 18 juillet: une à Vincent Téton, directeur régional TER Grand-Est, et la seconde à Xavier Bettel, Premier ministre et Jean Rottner, Président de la région Grand-Est.
Dans cette seconde lettre ouverte, Henry Delescaut, secrétaire général de l'association, dénonce plusieurs problèmes: «Contrairement à notre demande, les trains en heure de pointe circulent en capacité réduite (330 places au lieu de 660 possibles) «en raison de contraintes de sécurité liées à la configuration de la gare de Bettembourg» selon les CFL. «On nous refuse l’accès aux TGV sur le tronçon Bettembourg-Metz, alors que cette autorisation permettrait de remplir les TGV qui circulent remplis à à peine 1/10ème de leur capacité».
«Les itinéraires de bus de substitution n’ont pas été revus, et ces derniers continuent à emprunter l’autoroute A3/A31 saturée aux heures de pointe» ajoute-t-il. A la fin de cette lettre, quatre questions leur sont directement posées:
Jean Rottner n'a pas tardé à répondre à cette lettre. Sa réponse a été publiée ce matin sur les réseaux sociaux de l'association ainsi que sur son site internet.
Le président de la région Grand-Est affirme que «les mesures alternatives mises en place ne répondent pas de manière satisfaisantes aux légitimes attentes des abonnés». Il prend tout de même note des arguments développés dans la lettre et ajoute que «quelques actions de bon sens permettraient de lever une partie des difficultés...», sans pour autant espérer «assurer un service idéal».
«Au regard des perturbations que les frontaliers ont d'ores et déjà dû subir durant les récentes périodes de grève et qui ne font que s'ajouter à la saturation récurrente de cet axe, il me semble légitime que tout soit mis en oeuvre pour leur faciliter la tâche» ajoute-t-il.
Jean Rottner tient tout de même à montrer son engagement en assurant qu'il prendrait «attache dès aujourd'hui, des autorités luxembourgeoises et de la Direction de la SNCF afin que des correctifs puissent être apportés». Il reste désormais cinq semaines pour espérer voir les changements concrets annoncés dans cette réponse.
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