Le successeur de Juncker se trouve parmi eux
Le successeur de Juncker se trouve parmi eux
A J-11 des élections européennes, les chefs de file des principaux groupes politiques représentés au Parlement, ont débattu mercredi soir dans l’enceinte du parlement de Bruxelles, lors d’une émission retransmise dans les 28 pays et toutes les langues de l’UE.
Les six «Spitzenkandidaten» briguent la succession de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne fin octobre prochain. La réforme de l’Union, l'économie, le réchauffement, le problème des migrations, les populismes, l’emploi ou encore le climat étaient au sommaire des échanges entre les quatre hommes et les deux femmes.
Les échanges entre les protagonistes ont été animés, chacun disposant de deux «jokers» pour interpeller frontalement un de leurs concurrents. À l'exemple du Néerlandais Frans Timmermans, chef du Parti des socialistes européens (PSE), qui s'en est pris au conservateur allemand Manfred Weber (Parti populaire européen, PPE) pour avoir soutenu des politiques d'austérité «punitives» dans des pays comme le Portugal.
Le premier a également réclamé la mise en place d’«un salaire minimum à l'échelle européenne pourrait créer de la croissance économique dans l'Union.» Le second a évoqué la «responsabilité économique» de l’exécutif européen pour garantir la stabilité de l’Union.
L'UE doit être «plus intransigeante»
De son côté, l'Espagnol et responsable du groupe de la Gauche européenne Nico Cué, a pour sa part milité en faveur de la fin du travail précaire, et du «retour à des contrats de travail convenables». Le Tchèque Jan Zahradil, chef de l'Alliance des conservateurs et des réformistes en Europe a lui prôné «une Union réduite, flexible, décentralisée et qui respecte tous ses membres, petits et grands».
Pour la Danoise Margrethe Vestager, de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe, une des priorités de l'UE devrait être de contraindre les entreprises comme Amazon à payer leur juste part d'impôts. Elle a également appelé l'UE à être «plus intransigeante» dans ses accords commerciaux, afin de montrer son statut de premier bloc économique mondial.
Et enfin selon l’Allemande Ska Keller, du Parti vert européen, l'austérité imposée en Europe a été «une grosse erreur (…), un coup porté à cette promesse européenne que nous créerions ensemble la prospérité».
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