La pêche s'invite au cœur des négociations post-Brexit
La pêche s'invite au cœur des négociations post-Brexit
Selon Michel Barnier, l'accord commercial doit être trouvé d'ici à fin octobre pour permettre une ratification européenne dans les temps.
Photo: AFP
Michel Barnier a averti mercredi qu'un accord commercial avec le Royaume-Uni ne serait possible qu'à condition qu'un compromis sur la pêche soit trouvé. Il accuse Londres d'utiliser ce sujet comme «monnaie d'échange» dans les négociations.
La pêche s'invite au cœur des négociations post-Brexit
Michel Barnier a averti mercredi qu'un accord commercial avec le Royaume-Uni ne serait possible qu'à condition qu'un compromis sur la pêche soit trouvé. Il accuse Londres d'utiliser ce sujet comme «monnaie d'échange» dans les négociations.
(AFP) - «Il n'y aura pas d'accord commercial (...) sans un accord durable et équilibré sur la pêche», a déclaré Michel Barnier lors d'un discours par visio-conférence devant le think-tank irlandais Institute of International and European Affairs. «Le Royaume-Uni n'a montré aucune volonté de rechercher des compromis», a-t-il poursuivi.
Le négociateur en chef de l'Union européenne sur la relation post-Brexit a estimé que la position de Londres, qui réclame la négociation annuelle de quotas, risque d'«exclure» les pêcheurs européens des eaux britanniques alors qu'ils y exerçaient bien avant la construction européenne. «Nous n'accepterons pas que le travail et les moyens de subsistance de ces hommes et de ces femmes servent de monnaie d'échange dans ces négociations», a-t-il averti.
Faute de trouver un accord commercial d'ici la fin de l'année, les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) s'appliqueront, synonymes de droits de douanes élevés et de contrôles douaniers pour les entreprises. Et en l'absence de compromis, les pêcheurs européens se retrouveront brutalement privés d'accès aux poissonneuses eaux britanniques le 1er janvier.
Le porte-parole du Premier ministre britannique Boris Johnson a jugé un accord possible, mais estimé qu'il ne serait «pas facile à trouver». Il a reproché à l'UE de vouloir arriver à un compromis sur le sujet de la pêche avant d'avancer sur les autres questions, «rendant très difficile de faire des progrès».
Selon Michel Barnier, l'accord commercial doit être trouvé d'ici à fin octobre pour permettre une ratification européenne dans les temps. Il a averti que «d'importantes questions restaient ouvertes» sur la mise en œuvre par Londres du dispositif prévu pour éviter le retour d'une frontière entre l'Irlande, membre de l'UE, et la province britannique d'Irlande du Nord.
David Frost a déploré ce jeudi qu'aucun accord ne puisse être trouvé avant le 31 juillet comme l'avait espéré le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Les négociations entre le Royaume-Uni et l'Europe pour parvenir à un accord commercial reprennent ce lundi dans la capitale britannique. Mais les chances d'arriver à un compromis s'amenuisent, alors que l'échéance fixée par Londres se rapproche.
La chancelière allemande Angela Merkel a appelé, mercredi, l'Union européenne à se préparer à une éventuelle absence d'accord dans les négociations en cours sur la future relation commerciale avec le Royaume-Uni.
Britanniques et Européens affichent un optimisme prudent au moment d'entamer ce lundi cinq semaines d'intenses discussions, destinées à progresser enfin sur la relation post-Brexit et éviter un «no deal» catastrophique en fin d'année.
Alors que le fossé est béant entre leurs positions, les dirigeants de l'UE et le Britannique Boris Johnson appellent à trouver «rapidement un terrain d'entente sur les principes qui sous-tendent tout accord». Car pour le moment, «on n'est nulle part», résume un haut responsable européen.
Le Royaume-Uni «a confirmé formellement» vendredi à l'Union européenne ne pas souhaiter l'extension de la période de transition expirant fin décembre. Il s'agit du temps pendant lequel ils doivent s'accorder sur leur relation post-Brexit. Un mini-sommet consacré à ces négociations aura lieu lundi.
Entravées par la pandémie, les négociations entre les représentants britanniques et européens Londres et Bruxelles reprennent mardi sans grand espoir de sortir de l'impasse, malgré la pression du calendrier et le risque d'un «no deal».
Le négociateur en chef de l'UE a envoyé ce vendredi aux Etats membres son rapport sur les discussions sur le Brexit. Michel Barnier se montre même optimiste et espère que sa note pourra servir de nouveau contrat commercial entre les Européens et le Royaume-Uni.
Le négociateur de l'UE sur le Brexit, Michel Barnier, s'est inquiété jeudi de «sérieuses divergences» avec les Britanniques sur la future relation avec le Royaume-Uni, à l'issue d'un premier round de négociations à Bruxelles.
Après Twitter et Facebook, le site YouTube, propriété de Google, a suspendu mardi pour «au moins sept jours» la chaîne du président sortant et en a supprimé une vidéo pour motif de violation de sa politique luttant contre l'incitation à la violence.
A en croire le «New York Times», les propos du ministre des Affaires étrangères après les émeutes du Capitole n'auraient pas plu à son homologue Mike Pompeo. De passage en Europe, ce dernier a ainsi fait savoir qu'il ne viendrait finalement pas au Grand-Duché.
Bien que les campagnes de vaccination au covid-19 se multiplient à travers le globe, l'OMS a averti que l'épidémie se prolongerait au moins jusqu'à la fin de l'année. Cela en raison des milliards de doses nécessaires pour endiguer la diffusion du virus.
Le commissaire européen a exprimé sa «perplexité» après la décision des plateformes de bannir Donald Trump des réseaux sociaux «sans contrôle légitime et démocratique», soulignant qu'elle justifiait les projets européens de régulation des géants du numérique.
Selon une étude publiée samedi dans la revue médicale « The Lancet », 76% des anciens malades souffriraient encore d'un ou plusieurs maux, six mois après avoir contracté le virus.
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Bien que les campagnes de vaccination au covid-19 se multiplient à travers le globe, l'OMS a averti que l'épidémie se prolongerait au moins jusqu'à la fin de l'année. Cela en raison des milliards de doses nécessaires pour endiguer la diffusion du virus.
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Selon une étude publiée samedi dans la revue médicale « The Lancet », 76% des anciens malades souffriraient encore d'un ou plusieurs maux, six mois après avoir contracté le virus.
Internationalpar Anne-Sophie DE NANTEUIL
3 min.11.01.2021