International
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2 min.18.10.2019Cet article est archivé
La «grève générale» gagne du terrain en Catalogne
La «grève générale» gagne du terrain en Catalogne
D'imposants cortèges d'indépendantistes ont afflué depuis le début de semaine vers Barcelone.
Photo: AFP
La région et sa capitale, Barcelone, sont prises d'assaut par des cohortes de militants catalans alors que bien des entreprises et des services ferment leurs portes pour cette fin de semaine. La condamnation sévère des leaders indépendantistes a entraîné les foules sur les routes.
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La «grève générale» gagne du terrain en Catalogne
La région et sa capitale, Barcelone, sont prises d'assaut par des cohortes de militants catalans alors que bien des entreprises et des services ferment leurs portes pour cette fin de semaine. La condamnation sévère des leaders indépendantistes a entraîné les foules sur les routes.
(AFP) - Les ténors resteront silencieux à l'opéra de Barcelone: la représentation de Turandot est annulée vendredi soir pour cas de «force majeure», lit-on sur les portes. La Catalogne est ainsi en partie à l'arrêt à l'appel des indépendantistes. «Tout va s'arrêter en réaction à l'injustice de la sentence contre nos représentants, condamnés à des peines extrêmement dures comme s'ils étaient des meurtriers», espère Ramon Pararada, un étudiant de 23 ans.
Cette «grève générale» a été convoquée au cinquième jour de la mobilisation contre la condamnation, lundi, de neuf dirigeants séparatistes à des peines allant de 9 à 13 ans de prison pour la tentative de sécession de 2017. «Nous utilisons Barcelone comme un mégaphone: aucun touriste ne peut ignorer que nous nous mobilisons massivement et on espère que tout ça touchera un peu l'Europe, même si elle nous a assez déçus jusqu'à présent», ajoute Ramon dans une ville survolée par un hélicoptère et sous haute surveillance policière.
Autoroutes et nationales coupées
Il a commencé à manifester dès le matin à Barcelone avec au moins 14.000 autres étudiants. Au même moment, des membres de sa famille de Vic, située à 70 km, gagnaient la capitale régionale à pied avec une des longues files de marcheurs indépendantistes partis dès mercredi de cinq villes catalanes.
Leur présence sur les voies a entraîné la coupure d'au moins sept autoroutes et neuf routes nationales. Selon l'administration régionale, gouvernée par les indépendantistes, la grève est notamment suivie à 30% dans la fonction publique. Le constructeur automobile Seat a mis à l'arrêt son usine proche de Barcelone. Et si les croisiéristes continuent d'arriver au port de Barcelone, deux paquebots sur les 20 attendus pendant le week-end ont annulé leur passage par précaution.
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Pro-independence protesters gather in front of the Sagrada Familia basilica in Barcelona, on October 18, 2019, on the day that separatists have called a general strike and a mass rally. - Catalan separatists burned barricades and clashed with police in Barcelona yesterday in a fourth night of violence triggered by Spain's jailing of nine of their leaders over a failed independence bid while today they have blocked traffic on two routes connecting Spain and France, on the fifth day of protests, the transport ministry said Friday. (Photo by Josep LAGO / AFP)
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Pro independence protesters arrive to Barcelona after walking from the towns of Vic (70km) and Berga (100km), on October 18, 2019, on the day that separatists have called a general strike and a mass rally. - Catalan separatists burned barricades and clashed with police in Barcelona yesterday in a fourth night of violence triggered by Spain's jailing of nine of their leaders over a failed independence bid while today they have blocked traffic on two routes connecting Spain and France, on the fifth day of protests, the transport ministry said Friday. (Photo by Josep LAGO / AFP)
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TOPSHOT - Pro independence protesters march along a highway in San Vicenc dels Horts, on October 18, 2019, on the day that separatists have called a general strike and a mass rally. - Catalan separatists burned barricades and clashed with police in Barcelona yesterday in a fourth night of violence triggered by Spain's jailing of nine of their leaders over a failed independence bid while today they have blocked traffic on two routes connecting Spain and France, on the fifth day of protests, the transport ministry said Friday. (Photo by Pau Barrena / AFP)
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TOPSHOT - Pro independence protesters arrive to Barcelona after walking from the towns of Vic (70km) and Berga (100km), on October 18, 2019, on the day that separatists have called a general strike and a mass rally. - Catalan separatists burned barricades and clashed with police in Barcelona yesterday in a fourth night of violence triggered by Spain's jailing of nine of their leaders over a failed independence bid while today they have blocked traffic on two routes connecting Spain and France, on the fifth day of protests, the transport ministry said Friday. (Photo by Josep LAGO / AFP)
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Protesters gather prior to demonstrating in Barcelona, on October 18, 2019, on the day that separatists have called a general strike and a mass rally. - Spain's protest-hit northeast was gripped by a general strike today as thousands of "freedom marchers" converged on Barcelona for a mass show of dissent over the jailing of nine Catalan separatist leaders. (Photo by Josep LAGO / AFP)
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Protesters take part in a demonstration, on October 18, 2019, on the day that separatists have called a general strike and a mass rally. - Spain's protest-hit northeast was gripped by a general strike today as thousands of "freedom marchers" converged on Barcelona for a mass show of dissent over the jailing of nine Catalan separatist leaders. (Photo by Josep LAGO / AFP)
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Le monument le plus visité de Barcelone, la basilique de la Sagrada Familia, a fermé à la mi-journée quand des manifestants ont pris position devant. Les boutiques de luxe de l'emblématique avenue du Passeig de Gracia s'emplissent toujours de touristes étrangers mais le goudron fondu en différents points de la chaussée témoigne que des barricades y ont brûlé jeudi soir, quand des groupes de jeunes se confrontaient violemment avec la police pour la quatrième nuit consécutive, aux cris d'«independencia».
Une région partagée
«L'unité de l'Espagne est au-dessus de tout pour eux (à Madrid) et même des droits fondamentaux», dit Jaume Enrich, avocat à la retraite, venu manifester. Le badge qu'il porte - «No surrender» («Pas de capitulation») -, il l'a acheté justement «dans le village d'Amer, dans la pâtisserie des parents de Carles Puigdemont», l'ex-président catalan qui a fui en Belgique en 2017 après sa destitution par Madrid à la suite de la tentative de sécession.
Cependant, la grève n'est pas totale dans la région de 7,6 millions d'habitants très partagés sur ce thème de la sécession.
Le site français Mediapart révèle une nouvelle manœuvre d’évitement fiscal de la part du clan de Lionel Messi. Le père et agent du prodige argentin a touché 10,5 millions d’euros du FC Barcelone sur le compte luxembourgeois d’une société écran.
Le procès historique de 12 dirigeants indépendantistes catalans pour leur rôle dans la tentative de sécession d'octobre 2017 s'ouvre ce mardi à Madrid, alors que la question catalane enflamme toujours autant les esprits en Espagne.
Le comité d'urgence de l'organisme international doit émettre vendredi des recommandations face à l'apparition de variants plus contagieux du coronavirus, susceptibles de provoquer une nouvelle explosion de la pandémie qui approche déjà deux millions de victimes.
Un couvre-feu à 18h sera mis en place à partir de samedi «pour au moins 15 jours» sur l'ensemble du territoire métropolitain français, a indiqué le Premier ministre français en visite à Metz.
Le président sortant est devenu mercredi le premier président des Etats-Unis à être mis en accusation pour la deuxième fois au Congrès, une semaine avant la fin de son mandat qui s'achève dans un climat d'extrême tension.
Après Twitter et Facebook, le site YouTube, propriété de Google, a suspendu mardi pour «au moins sept jours» la chaîne du président sortant et en a supprimé une vidéo pour motif de violation de sa politique luttant contre l'incitation à la violence.
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Un couvre-feu à 18h sera mis en place à partir de samedi «pour au moins 15 jours» sur l'ensemble du territoire métropolitain français, a indiqué le Premier ministre français en visite à Metz.
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