La France sous la menace d'un confinement strict
La France sous la menace d'un confinement strict
(AFP) - Saturation des hôpitaux, établissements scolaires dépassés... Face à la flambée épidémique, y aura-t-il un tour de vis supplémentaire cette semaine en France ? Si Emmanuel Macron, assure que «rien n'est décidé» dans le Journal du dimanche, la semaine qui arrive s'annonce décisive pour sortir le pays de la troisième vague de l'épidémie de covid-19.
«Pour les jours qui viennent, nous allons regarder l'efficacité des mesures de freinage et nous prendrons si nécessaire celles qui s'imposent», souligne le chef de l'Etat français dans cet entretien réalisé vendredi soir, alors que la situation sanitaire est de nouveau qualifiée de «critique» par l'exécutif.
Un conseil de défense doit se tenir mercredi pour décider d'un éventuel durcissement des mesures. Depuis vendredi minuit, trois départements - le Rhône, l'Aube et la Nièvre - se sont ajoutés aux 16 autres, dont Paris et sa région, soumis à des mesures de restrictions plus sévères: pas de déplacements à plus de 10 km sans dérogation, pas de sortie du territoire sans motif impérieux, commerces fermés et demi-classes en lycée. Parallèlement, 24 autres départements sont sous vigilance renforcée.
L'épidémie a progressé quasiment partout en France en mars, poussée par le variant anglais, jugé plus contagieux et plus virulent. Le nombre de malades en réanimation s'élevait dimanche soir à 4.872, frisant le pic de la deuxième vague à l'automne (4.903). Du côté des hospitalisations, les chiffres sont, là aussi, à la hausse avec 27.712 patients hospitalisés, dont 1.017 nouvelles admissions en 24 heures. Au total, 94.623 personnes sont mortes depuis le début de l'épidémie.
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