International
3 min.21.10.2020Cet article est archivé
«La confiance entre les partenaires sociaux est revenue»
«La confiance entre les partenaires sociaux est revenue»
Photo: Chris Karaba
Nicolas Buck, le patron des patrons, qui va passer le relais à la fin de l'année, se félicite du retour du dialogue social et de la concorde entre gouvernement, patronat et syndicats lors de la crise sanitaire.
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«La confiance entre les partenaires sociaux est revenue»
Nicolas Buck, le patron des patrons, qui va passer le relais à la fin de l'année, se félicite du retour du dialogue social et de la concorde entre gouvernement, patronat et syndicats lors de la crise sanitaire.
(DH) - Nicolas Buck va délaisser son costume de patron des patrons pour se retrouver, en 2021, à plein temps dans son rôle de chef d'entreprise. Invité de RTL ce mercredi matin, celui qui cédera le relais à Michel Reckinger après huit ans de présidence à l'Union des entreprises luxembourgeoises (UEL), se félicite d'un dialogue social retrouvé.
Il est vrai qu'à l'automne dernier les crispations succédaient aux tensions entre des partenaires sociaux qui en étaient même venus à couper tous contacts. L'UEL n'étant alors plus disposée à se mettre à la table du dialogue tripartite, parce qu'elle s'y sentait trop souvent lésée. En réponse, les syndicats OGBL, LCGB et CGFP s'étaient mobilisés pour marquer leur opposition au souhait patronal d'abandonner le Comité permanent du travail et de l'emploi (CPTE).
Les frictions semblent oubliées. Nicolas Buck en convient. «La confiance entre les partenaires sociaux est meilleure qu'en 2019, comme l'a montré l'accord sur le télétravail de mardi.» Le CEO de la fintech Seqvoia admet même que «le Conseil économique et social aurait aussi pu être relancé». Mais, dans les faits, «la crise du covid-19 a montré que gouvernement, syndicats et employeurs étaient à même de trouver des solutions pragmatiques».
A charge pour eux de poursuivre leurs actions «dans cet esprit après la crise». Notamment pour répondre au mieux au développement économique et démographique que connaît le pays depuis 25 ans. Pour ce faire, l'Etat doit répondre aux retards accumulés «en termes d'infrastructures, d'autoroutes et de logements».
Pour ce qui est de la question de la Grande Région, Nicolas Buck lui préfère le terme de «Grouss-Lëtzebuerg», ou de «Grand Luxembourg». Selon lui, il importe de définir où se trouve la main-d'oeuvre, où travaille-t-elle et où vit-elle?
Le futur ex-président de l'UEL a aussi souligné que «seulement 10% du territoire était construit». «Ce n'est pas comme si nous n'avions plus d'espace et que de nouvelles villes ne pouvaient être créées dans ce pays.» De nouvelles constructions, de nouvelles infrastructures, mais pas aux dépens de l'environnement. «Tout dépend du type de voitures qui emprunteront l’autoroute.»
Quant à la question «hautement politique» de savoir si le modèle luxembourgeois a vécu et comment partager «le gâteau» entre toutes les parties prenantes de la société, Nicolas Buck répond par une double question: «Comment peut-il encore grossir? Et comment s'organiser pour qu'il en soit ainsi?»
Nicolas Buck, le président de l'Union des entreprises luxembourgeoises (UEL), livre ses sentiments avant la tripartite de vendredi. Le «patron des patrons» insiste sur «le monde du travail de demain», des compétences à acquérir et dénonce à nouveau «les lourdeurs administratives».
Le président de l’UEL Nicolas Buck appelle à des pourparlers bilatéraux avec le gouvernement sur le droit du travail. Par ailleurs, pour répondre aux défis du XXIe, il estime légitime de réclamer un cadre qui permette aux entreprises de se développer.
Au lendemain de la grande mobilisation qui a réuni près de 1.500 personnes à l'appel de l'OGBL, du LCGB et de la CGFP, le président de l'UEL affirme qu'il sera bien présent au prochain Comité permanent du travail et de l'emploi, le 2 décembre.
Faire revenir le patronat à la table des négociations: tel est le but du rassemblement organisé ce mardi soir par OGBL, LCGB et CGFP. Le brusque départ de l'UEL de la tripartite reste «inacceptable» pour les trois syndicats. De son côté, le ministre du Travail rappelle son attachement aux «outils du dialogue social à la luxembourgeoise».
Face au refus du patronat de dialoguer avec les partenaires sociaux, OGBL, LCGB et CGFP s'unissent pour défendre le «modèle social luxembourgeois». Salariés du public comme du privé sont invités à défiler le 19 novembre mais pour se faire entendre de qui: l'UEL ou l'Etat?
Cette fois, le dialogue social entre le patronat luxembourgeois et les syndicats est bien rompu. L'Union des entreprises luxembourgeoises (UEL) propose une nouvelle façon d'avancer en obligeant le ministre du Travail à prendre ses responsabilités.
La Banque centrale européenne va, jeudi, de nouveau revoir ses taux d'intérêt à la hausse. Elle laisse entrevoir d'autres hausses face à une inflation restant trop élevée, d'autant que l'amélioration du climat économique lui enlève des scrupules à durcir le cap monétaire.
Le report de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, contesté par les syndicats et l'essentiel des oppositions, «n'est plus négociable», a affirmé Elisabeth Borne dimanche, à la veille du début de l'examen du projet en commission à l'Assemblée.
Une nouvelle attaque samedi à Jérusalem-Est a fait deux blessés, selon les services de secours israéliens, au lendemain de la fusillade près d'une synagogue au cours de laquelle un Palestinien a tué sept personnes.
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