La Belgique élargit (un peu) son déconfinement
La Belgique élargit (un peu) son déconfinement
Ce mercredi matin, le Conseil national de sécurité (CNS) s'est réuni en Belgique. Et signe que l'épidémie perd en intensité, les membres de ce comité (docteurs, politiques) réunis autour de la Première ministre Sophie Wilmès ont notamment validé la réouverture des théâtres, des cinémas, des casinos et des salles de jeux à compter du 1er juillet.
Même date pour la reprise des activités dans les centres de bien-être et les piscines du royaume. Et ce n'est pas tout, le CNS ayant également donné son aval à l'élargissement du nombre de convives pouvant se réunir pour des réceptions (type mariages) ou dans des salles des fêtes. A compter de mercredi prochain, le chiffre des invités passe à 50.
D'ailleurs, d'ici une semaine, les Belges vont également pouvoir élargir leur "bulle sociale". Autrement dit le cercle de relations qu'il était permis de fréquenter chaque semaine. De dix personnes maximum admises par foyer, l'on passera à 15.
Même volonté d'élargissement pour les événements ponctuels organisés dans l’espace public. Les voilà permis mais avec une limite de capacité fixée à 200 personnes en intérieur et 400 personnes en extérieur. Si la situation sanitaire le permet, cette limite devrait d'ailleurs être étendue à 800 personnes dès le mois d'août.
«Le nombre maximum de participants en extérieur vaudra également pour les manifestations. Celles-ci doivent toujours faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès des autorités locales. En tout état de cause, elles devront toujours être statiques et se dérouler dans un lieu où les distances de sécurité peuvent être respectées», a précisé Sophie Wilmès à l'issue de la réunion..
Mercredi 1er juillet, chaque Belge pourra également se rendre dans un commerce accompagné des personnes de sa "bulle de contact". Jusqu'à présent, la fréquentation devait se faire en solitaire. A cette même date, les marchés en plein air ne seront plus limités en nombre de stands.
Alors que le pays est en plein tourment judiciaire au sujet des 15 millions de masques commandés à la société luxembourgeoise Avrox, la cheffe de gouvernement a bien rappelé qu'«il est clair que si l'épidémie devait reprendre, le port du masque buccal dans les lieux publics bondés pourrait devenir obligatoire».
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