Jean-Claude Juncker a eu un contact téléphonique avec le Premier ministre Boris Johnson.
Photo: AFP
Absent du G7 pour cause d'opération chirurgicale subie le 18 août, le président de la Commission européenne a repris ses activités. Son premier contact a été pour Boris Johnson, le Premier ministre britannique.
Absent du G7 pour cause d'opération chirurgicale subie le 18 août, le président de la Commission européenne a repris ses activités. Son premier contact a été pour Boris Johnson, le Premier ministre britannique.
(PJ avec AFP) Mardi soir, Boris Johnson a eu une discussion téléphonique «positive et substantielle» avec Jean-Claude Juncker. L'information provient d'une porte-parole du Premier ministre britannique. Et cet appel vient témoigner de la forme retrouvée du président de la Commission européenne.
En effet, le 18 août dernier, le Luxembourgeois avait été rapatrié d'urgence au Grand-Duché, au beau milieu de ses congés en Autriche. L'ancien Premier ministre avait aussitôt subi une ablation de vésicule.
Après quelques jours de convalescence, le voilà semble-t-il prêt à reprendre les dossiers avant sa succession officielle par Ursula von der Leyen à la tête de la commission, le 1er novembre prochain.
Divergence de vues
Lors de cet appel de Jean-Claude Juncker, Boris Johnson a répété qu'«il n'y avait pas de perspective d'accord» sans des changements à celui conclu entre l'ancienne Première ministre Theresa May et Bruxelles.
De son côté, Jean-Claude Juncker a lui averti que «toute proposition concrète» de changement devait justement être «compatible» avec cet accord, selon un communiqué de la Commission européenne.
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Dans ce second échange téléphonique estival entre les deux hommes, le président de la Commission européenne a aussi déclaré que l'UE ferait tout ce qui est en son pouvoir pour éviter un Brexit forcé, affirmant qu'un tel scénario ne serait jamais que la décision du Royaume-Uni et non celle de l'UE.
Un discours de la reine?
Ce mercredi matin, annonce a été faite par la BBC et Sky News que le gouvernement britannique prévoyait de suspendre le Parlement jusqu'au 14 octobre, soit deux semaines avant la date prévue du Brexit.
La session parlementaire reprendrait avec un discours de la reine le 14 octobre, rendant improbable le fait que les députés opposés à une sortie sans accord de l'Union européenne puissent faire voter des lois pour empêcher ce scénario d'arriver le 31 octobre.
Le Premier ministre britannique détaillera mercredi une ultime proposition sur la sortie de l'UE qu'il soumettra à Bruxelles. Il réserve ses annonces pour son discours de clôture du congrès du Parti conservateur.
Selon le Financial Times, le Premier ministre britannique aurait fait l'objet de railleries sur ses connaissances limitées du fonctionnement de l'UE de la part de Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne.
Le président de la Commission européenne, hospitalisé en fin de semaine, sera absent du G7 de Biarritz prévu le week-end prochain, a annoncé lundi une porte-parole de la Commission.
Le président de la Commission européenne est rentré précipitamment au Grand-Duché pour y subir «l'ablation urgente de la vésicule biliaire», a annoncé samedi l'exécutif européen.
L'ancien maire de Londres et candidat à la succession de la Première ministre Theresa May ne vise pas le «No Deal», même s'il est prêt à opter «en dernier recours» pour cette sortie brutale de l'Union européenne.
La Première ministre britannique Theresa May va tenter jeudi à Bruxelles d'obtenir un nouveau compromis sur la question brûlante de la frontière irlandaise, malgré le refus obstiné de l'UE de renégocier l'accord de retrait du Royaume-Uni.
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