Johnson & Johnson repêché par l'Agence des médicaments
Johnson & Johnson repêché par l'Agence des médicaments
Johnson & Johnson avait démarré les livraisons de son vaccin en Europe le 19 avril, avant de les interrompre la semaine dernière.
Photo : AFP
L'Agence européenne des médicaments a annoncé que les caillots sanguins devraient être répertoriés comme «effet secondaire très rare» du vaccin américain. La distribution des flacons de Johnson & Johnson devrait donc reprendre.
Johnson & Johnson repêché par l'Agence des médicaments
L'Agence européenne des médicaments a annoncé que les caillots sanguins devraient être répertoriés comme «effet secondaire très rare» du vaccin américain. La distribution des flacons de Johnson & Johnson devrait donc reprendre.
(pj avec AFP) - Du côté des instances européennes en charge des commandes de vaccin pour les Etats membres, certains ont dû souffler un grand coup à l'annonce de l'Agence européenne des médicaments (EMA) ce mardi après-midi. Oui, le vaccin Johnson et Johnson a toujours le feu vert pour être employé au sein de l'UE. Ouf, l'Europe en a commandé 200 millions de doses. Et le Luxembourg doit recevoir 276.156 doses sur ce lot.
Cependant, l'EMA a déclaré avoir établi un «lien possible» entre le vaccin du laboratoire américain et de «très rares cas de caillots sanguins inhabituels associés à des plaquettes sanguines basses». Des caillots qui, aux yeux du régulateur européen, devraient «être répertoriés comme des effets secondaires très rares du vaccin». Mais le message principal reste la confirmation que «le rapport bénéfice-risque global reste positif» aux vaccins dont les Etats-Unis avaient suspendu l'emploi en fin de semaine dernière avant que le laboratoire ne cesse la distribution en Europe.
Le directeur financier de Johnson & Johnson a affirmé que le laboratoire restait «entièrement confiant» concernant son vaccin contre le covid-19. Une confiance qu'avait continué à accorder le Luxembourg, même après que le Danemark à son tour eut décidé de suspendre la vaccination avec le sérum développé aux Etats-Unis. A ce jour, 165.515 doses anti-covid ont été injectées au Grand-Duché (tous laboratoires confondus).
Le vaccin est maintenant administré à de nombreux professionnels au-delà de 55 ans. Un choix différent du Luxembourg qui entend le proposer aux volontaires âgés de 30 à 54 ans.
Cinq laboratoires ont été retenus dans les commandes en cours de vaccins par la Commission européenne. De loin, c'est la formule Pfizer/BioNtech qui est la plus attendue dans les livraisons au Grand-Duché.
Pas question pour le Luxembourg de se priver du vaccin AstraZeneca. Xavier Bettel estime toujours que la balance bénéfice/risques plaide en faveur du sérum. A compter de la semaine prochaine, ce vaccin sera d'ailleurs proposé aux 30-54 ans qui en feront la demande.
Même si sa distribution en Europe a été stoppée par le laboratoire, le Grand-Duché poursuit sa campagne de vaccination avec les 2.400 doses déjà livrées. A défaut d'un contrordre de l'Agence européenne des médicaments.
Ce double coup de filet, dans des enquêtes ouvertes depuis quelques mois à Anvers et Bruxelles, a été annoncé mardi matin par le parquet fédéral, chargé du terrorisme et de la criminalité organisée.
En France, une dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites a lieu ce mardi. La crainte de nouveaux débordements est forte, alors que le dialogue de sourds se poursuit entre l'exécutif et les syndicats.
Berlin avait stupéfié ses partenaires début mars en bloquant le règlement alors qu'il avait déjà été approuvé mi-février par les eurodéputés réunis en plénière.
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