International
2 min.13.12.2019Cet article est archivé
Gueule de bois chez les expatriés britanniques
Gueule de bois chez les expatriés britanniques
Boris Johnson, Premier ministre en exercice, a obtenu une confortable majorité aux dernières élections, ouvrant la voie à un Brexit rapide.
Photo : AFP
Les partisans d'un Brexit rapide ont obtenu, vendredi, une victoire écrasante. Un verdict des urnes sans appel qui contrarie les ressortissants britanniques installés au Luxembourg, qui craignent notamment pour leurs droits.
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Les partisans d'un Brexit rapide ont obtenu, vendredi, une victoire écrasante. Un verdict des urnes sans appel qui contrarie les ressortissants britanniques installés au Luxembourg, qui craignent notamment pour leurs droits.
«Extrêmement déçu», «très frustré», «une défaite pour Londres»... Le réveil, vendredi, a été douloureux pour les citoyens du royaume installés au Grand-Duché. Même les ressortissants se disant proches des conservateurs n'ont pas le sourire, en ce lendemain de scrutin législatif qui a pourtant vu gagner le champion des Tories.
A l'image de David Clark, qui se contente d'un laconique «no comment» quand on lui demande s'il a l'intention de demander la nationalité luxembourgeoise. Un rejet du Brexit qui a poussé cet ancien fonctionnaire européen installé au Luxembourg depuis une vingtaine d'années à quitter son parti, quand Boris Johnson a pris le pouvoir.
Même état d'esprit chez Chris Garatt, membre de l'antenne grand-ducale des Liberal Democrats, troisième force politique britannique, pour qui le choix des électeurs a été «une erreur folle». L'ex-entrepreneur installé à Strassen depuis 16 ans assure avoir «perdu la foi dans la démocratie» et dit craindre le pire. Une fois son pays sorti de l'UE, «il mettra 40 à 50 ans à s'en remettre», prédit-il, amer.
Si le travailliste Thomas Evans ne se projette pas aussi loin, il craint des restrictions de ses «droits de résidence, de retraite, de travail et d'accès aux soins» à court terme. Une allusion du jeune ressortissant britannique vivant au Luxembourg depuis sept ans à l'accord que doivent encore trouver Boris Johnson et ses 27 homologues européens d'ici la fin de la période dite «transitoire», fin 2020.
Malgré les difficultés qui se profilent, aucun des trois expatriés ne songe à quitter le Grand-Duché, où ils disent se sentir «les bienvenus». Une solution pourrait être la double nationalité. A en croire les chiffres du Statec, les naturalisations de citoyens britanniques ont ainsi explosé depuis le référendum sur le Brexit en 2016. Passant de 43 en 2011 à près de 400 en 2018.
La Grande-Bretagne quittera bien l'UE le 31 janvier 2019. Les électeurs ont donné au Premier ministre une éclatante victoire aux législatives après plus de trois ans de divisions et de psychodrame autour de cette sortie.
Appelés aux urnes ce 12 décembre pour élire leurs nouveaux députés, les près de 7.000 ressortissants du royaume ne sont pas enthousiastes. La frustration règne après trois années de débat autour de la place du Royaume-Uni dans l'Union européenne.
L'absence du Premier ministre lors d'un débat télévisé sur le climat, jeudi, a été palliée par une structure en glace. Un geste de la chaîne qui a créé la polémique, alors que les conservateurs sont en tête dans les sondages.
Le Brexit sera acté d'ici Noël et l'austérité prendra fin, a promis le Premier ministre britannique lors d'un meeting politique, dimanche. Des annonces visant à séduire les électeurs qui retournent aux urnes pour la troisième fois en quatre ans, le 12 décembre.
Des centaines de sociétés de financement britanniques ont introduit des demandes de dérogations pour pouvoir poursuivre leurs opérations depuis le Grand-Duché après le départ du Royaume-Uni de l'UE, a indiqué jeudi soir Claude Marx, directeur général de la CSSF.
L'an dernier, 435 citoyens originaires du Royaume-Uni ont choisi d'opter pour la nationalité luxembourgeoise. Craignant les conséquences du Brexit, ils sont aussi nombreux à avoir choisi de devenir belges, français ou allemands.
Des milliers de poissons flottent sans vie sur la rivière Oder, qui coule en Allemagne et en Pologne, laissant craindre un «désastre» pour l'environnement tandis que la population locale est appelée à rester éloignée de ses eaux.
La situation politique et sécuritaire s'est dégradée ces dernières semaines dans l'Etat d'Afrique de l'Ouest. L'Allemagne a annoncé ce vendredi suspendre la majeure partie de ses opérations militaires sur place.
Le niveau du Rhin au point de mesure de Kaub en Allemagne, une référence utilisée pour juger sa navigabilité, est tombé vendredi sous le niveau de 40 centimètres, considéré comme nécessaire pour une grande partie du transport fluvial.
Salman Rushdie, auteur des «Versets sataniques» et cible depuis plus de 30 ans d'une fatwa de l'Iran, a été placé sous respirateur après avoir été poignardé vendredi au cou et à l'abdomen dans l'Etat de New York par un homme qui a été arrêté.
Des milliers de poissons flottent sans vie sur la rivière Oder, qui coule en Allemagne et en Pologne, laissant craindre un «désastre» pour l'environnement tandis que la population locale est appelée à rester éloignée de ses eaux.
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