Et de quatre, avec Johnson & Johnson
Et de quatre, avec Johnson & Johnson
Et de quatre en moins de trois mois. Après Pfizer fin décembre, Moderna tout début 2021 et AstraZeneca fin janvier, jeudi, l'Agence européenne des médicaments vient d'autoriser la mise sur le marché de l'Union le vaccin développé par le laboratoire Johnson & Johnson. Le premier à injection unique à être ainsi validé sur le territoire de l'Union.
La Commission européenne a déjà acheté 200 millions de doses, et posé une option pour 200 autres millions de flacons. De fait, au prorata de sa population (0,14%), le Grand-Duché serait éligible à recevoir 280.000 doses de ce sérum dans un premier temps. Une ''bonne nouvelle'' alors que la ministre de la Santé annonçait le matin même avoir dû mettre de côté tout un lot douteux de vaccins AstraZeneca. 4.800 doses dont on ne sait pas si elles seront, un jour, susceptibles d'entrer dans le plan vaccinal débuté depuis le 28 décembre au pays.
Cette décision constitue un incontestable coup de pouce au programme de déploiement de la vaccination anti-covid de l'UE, critiqué pour sa lenteur. Même si rien ne dit, pour le moment que les premières doses de Johnson & Johnson puissent arriver de ce côté-ci de l'Atlantique avant le mois d'avril. D'ici là, l'EMA aurait peut-être statué sur le sort à réserver à d'autres dossiers. En effet, trois autres vaccins font l'objet d'un «examen continu» auprès de cette autorité: Novavax, CureVac et le russe Spoutnik V.
Alors que 48.961 doses anti-covid ont déjà pu être administrées au Luxembourg, du côté de la Villa Louvigny, nul ne cache son soulagement de voir Johnson & Johnson possiblement entrer dans la campagne d'immunisation nationale. Stockables dans un simple réfrigérateur, les fioles US pourraient être facilement distribuées aux cabinets médicaux ou officines de pharmacie, à charge ensuite pour les blouses blanches d'en assurer l'injection auprès du grand public en respectant l'ordonnancement fixé. Il appartiendra au conseil de gouvernement d'autoriser ou non cette possibilité.
Par ailleurs, le fait que ce vaccin ne nécessite qu'une piqûre (contre deux aux autres sérums validés) devrait permettre de protéger plus rapidement la population volontaire à recevoir l'injection.
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