International
9 min.27.11.2019Cet article est archivé
Cinq ans de travail pour Nicolas Schmit
Cinq ans de travail pour Nicolas Schmit
Nicolas Schmit a été officiellement élu, commissaire européen en charge de l'Emploi.
Photo : AFP
Depuis ce mercredi matin, c'est officiel: le socialiste luxembourgeois est bien commissaire européen en charge de l'Emploi aux côtés de la présidente von der Leyen. Son mandat le place au cœur d'une des préoccupations centrales des citoyens de l'Union.
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Depuis ce mercredi matin, c'est officiel: le socialiste luxembourgeois est bien commissaire européen en charge de l'Emploi aux côtés de la présidente von der Leyen. Son mandat le place au cœur d'une des préoccupations centrales des citoyens de l'Union.
Il a manqué la première photo officielle de la nouvelle équipe de la Commission européenne. Mais Nicolas Schmit ne s'en offusque pas, il en rirait plutôt : «Cela va devenir LE cliché historique, celui de l'équipe tout entière sauf moi». La faute aux parlementaires qui ont retardé, par leurs félicitations, le nouveau commissaire européen en charge de l'Emploi. Et là, le Luxembourgeois retrouve son sérieux : «C'est l'un des enjeux majeurs de la nouvelle Union européenne qui se profile».
Une charge importante attend donc celui qui, en 2009 puis en 2013, avait été désigné au Grand-Duché pour devenir déjà ministre du Travail. «La présidente Ursula von der Leyen l'a redit: les trois principaux piliers de son action seront de répondre au défi climatique, agir pour une meilleure protection sociale et veiller à la qualité de l'emploi et à son accès. Me voilà donc bien occupé pour cinq ans!»
L'Union s'est trouvée une cheffe
Pour Nicolas Schmit, l'Europe de demain se voudra donc «plus sociale et protectrice». Et de se satisfaire que sur cette ligne, la présidente von der Leyen ait obtenu une confortable majorité, ce mercredi, lors du vote du Parlement européen: avec 461 votes en sa faveur.«C'est un signe de confiance dans la personne et le projet porté. Dans ces temps où l'Europe est tellement bousculée, l'Union s'est trouvée une cheffe capable -je le crois- de la diriger fermement.»
Et si la tête de la Commission, jusqu'alors tenue par Jean-Claude Juncker, passe à une femme, la féminisation de l'instance ne s'arrête pas là. En effet, la nouvelle assemblée comporte un nombre record de femmes (12 sur 27). Mais aussi un commissaire âgé de 29 ans, huit anciens et dix-neuf nouveaux élus.
Deux semaines après le rejet de Sylvie Goulard, Emmanuel Macron vient de proposer l'actuel PDG du groupe Atos et ex-ministre de l'Économie, comme nouveau membre français à la Commission européenne. Un choix déjà contesté.
La Française a vu sa candidature rejetée à une forte majorité par les eurodéputés qui l'auditionnaient pour la seconde fois ce jeudi. Un revers pour le président Macron qui l'avait lui-même choisie.
Si pour le futur commissaire européen à l'Emploi, «l'examen de passage» s'est bien déroulé au Parlement européen, d'autres prétendants pour de hautes fonctions auprès d'Ursula von der Leyen ont déjà été retoqués. Les candidats roumains et hongrois doivent ainsi être remplacés.
La présidente Ursula von der Leyen a présenté son équipe ce mardi midi. Les 26 membres de son équipe ont chacun hérité d'un portefeuille précis, au terme de négociations difficiles.
Le président de la future Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a réussi à obtenir neuf femmes sur 28 pour son équipe, soit autant que l'exécutif sortant, a annoncé jeudi sa porte-parole.
Après le choix samedi du prochain président du Conseil européen et de la chef de la diplomatie, Jean-Claude Juncker peut enfin composer la Commission européenne, dans un nouveau jeu subtil d'équilibres. Voici le calendrier jusqu'à son entrée en fonction.
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