Asselborn dans le viseur du secrétaire d'Etat américain
Asselborn dans le viseur du secrétaire d'Etat américain
Après les émeutes du Capitole, Jean Asselborn a attribué la responsabilité des événements au président sortant Donald Trump. Des propos qui n'auraient pas plu outre-Atlantique.
Photo: Anouk Antony
A en croire le «New York Times», les propos du ministre des Affaires étrangères après les émeutes du Capitole n'auraient pas plu à son homologue Mike Pompeo. De passage en Europe, ce dernier a ainsi fait savoir qu'il ne viendrait finalement pas au Grand-Duché.
Asselborn dans le viseur du secrétaire d'Etat américain
A en croire le «New York Times», les propos du ministre des Affaires étrangères après les émeutes du Capitole n'auraient pas plu à son homologue Mike Pompeo. De passage en Europe, ce dernier a ainsi fait savoir qu'il ne viendrait finalement pas au Grand-Duché.
(ASdN) - Après l'attaque du Capitole, Jean Asselborn (LSAP) n'a pas mâché ses mots, attribuant la responsabilité des émeutes au président sortant Donald Trump. Des propos du ministre des Affaires étrangères qui ne seraient pas passés inaperçus outre-Atlantique. A en croire le «New York Times», ce serait même la raison de l'annulation de la visite de son homologue américain Mike Pompeo au Luxembourg.
De passage en Europe, Mike Pompeo avait en effet souhaité faire un détour par le Grand-Duché... Avant de se raviser. Une annulation de dernière minute confirmée par le ministre luxembourgeois à nos confrères du Luxemburger Wort. Celui-ci n'a néanmoins pas souhaité se prononcer sur les possibles raisons de ce changement de programme.
Le secrétaire d'État se rendra néanmoins comme prévu en Belgique où il est attendu mercredi à Bruxelles. Selon le journal américain, il devrait profiter de ce dernier déplacement pour «réaffirmer le partenariat profond et durable entre les États-Unis et la Belgique et le soutien indéfectible des États-Unis à l'OTAN».
A quelques jours de l'investiture de Joe Biden, les démocrates américains ont averti dimanche qu'ils sont prêts à lancer dans les prochains jours une procédure de destitution historique contre le président sortant, si le vice-président Mike Pence ne se résout pas à le démettre de ses fonctions.
Au lendemain d'une journée de chaos qui a ébranlé l'Amérique, le président sortant, accusé par Joe Biden d'avoir miné la démocratie, a lancé un rare appel à la «réconciliation», condamnant «une attaque odieuse».
Représentante du parti de Joe Biden au Grand-Duché, Natalie Bachiri a vécu l'attaque du Capitole par les partisans de Trump comme "un acte de terrorisme intérieur". Et la démocrate craint que d'autres coups d'éclat ne viennent marquer encore la fin de mandat du président des Etats-Unis.
Face aux scènes de violence survenues mercredi à Washington, le Premier ministre luxembourgeois, tout comme d'autres personnalités politiques du pays, n'ont pas manqué de faire part de leur effroi.
Les partisans du président sortant ont interrompu, mercredi, la session qui devait confirmer la victoire du démocrate Joe Biden, laissant l'Amérique sous le choc.
La virulence de la pandémie et l'appréciation de l'euro pèseront sur la réunion jeudi de la Banque centrale européenne, qui ne devrait cependant pas ajouter de nouvelles mesures à son cap monétaire très accommodant.
Le comité d'urgence de l'organisme international doit émettre vendredi des recommandations face à l'apparition de variants plus contagieux du coronavirus, susceptibles de provoquer une nouvelle explosion de la pandémie qui approche déjà deux millions de victimes.
Un couvre-feu à 18h sera mis en place à partir de samedi «pour au moins 15 jours» sur l'ensemble du territoire métropolitain français, a indiqué le Premier ministre français en visite à Metz.
La virulence de la pandémie et l'appréciation de l'euro pèseront sur la réunion jeudi de la Banque centrale européenne, qui ne devrait cependant pas ajouter de nouvelles mesures à son cap monétaire très accommodant.
Le comité d'urgence de l'organisme international doit émettre vendredi des recommandations face à l'apparition de variants plus contagieux du coronavirus, susceptibles de provoquer une nouvelle explosion de la pandémie qui approche déjà deux millions de victimes.
Un couvre-feu à 18h sera mis en place à partir de samedi «pour au moins 15 jours» sur l'ensemble du territoire métropolitain français, a indiqué le Premier ministre français en visite à Metz.