A31 bis: première concertation publique mardi soir
A31 bis: première concertation publique mardi soir
Photo: Maurice Fick
Elle est au cœur des débats depuis de très nombreuses années: l'A31 bis, qui devrait permettre de décongestionner l'A31 existante, saturée, fera l'objet d'une première consultation publique ce mardi 13 novembre au soir, à Metz.
Elle est au cœur des débats depuis de très nombreuses années: l'A31 bis, qui devrait permettre de décongestionner l'A31 existante, saturée, fera l'objet d'une première consultation publique ce mardi 13 novembre au soir, à Metz.
Les Lorrains - mais pas que! - sont invités à se rendre dans le tout nouveau centre des congrès Robert Schuman à Metz, ce mardi 13 novembre à 19 heures pour une étape importante: la première réunion publique concernant le projet de l'A31 bis.
En février dernier, le gouvernement français avait donné son aval, un accord de principe à l'aménagement progressif de cette autoroute. Pour l'Etat français, la solution de la concession sur le tronçon Thionville-Luxembourg de l'A31, autrement dit, la mise en place d'un péage, est présentée comme inéluctable.
Mais ce potentiel péage n'est pour l'heure, pas encore acté. Surtout que la grogne monte du côté des élus des villes alentour. Car outre la question du péage, c'est également du côté du tracé que les communes lorraines sonnent l'alerte. Et notamment du côté de Florange, où la ville sera littéralement coupée en deux si l'un des tracés proposés est sélectionné.
Trois axes distincts seront ainsi débattus: le nord entre Thionville et la frontière du Luxembourg, le centre autour de Metz, et le sud autour du bassin de Nancy. Un site internet permet également aux citoyens de poser leurs questions et de s'informer sur l'avancement du projet.
D'autres concertations publiques se dérouleront jusqu’au mois de février 2019. La région Grand Est veut ici lancer une grande enquête pour consulter la population sur les variantes de tracé validées. Le bilan de cette étape ne sera restitué qu'en mars 2019.
Deux tracés sont privilégiés pour délester l'A31, dont l'un comprendrait la création d'un ouvrage d'art voué à éviter de diviser la commune de Florange. Par contre, il devrait s'écouler 12 ans minimum entre la prise de décision et la mise en service, selon le bilan des concertations publiques présenté lundi soir à Thionville.
On le sait depuis un certain temps, le scénario privilégié par l'Etat français concernant la mise à 2x3 voies de l'A31 entre Thionville et la frontière est la mise en place d'un péage. C'est de nouveau cette solution qui a été présentée comme indispensable aux élus lorrains vendredi par la DREAL.
Le rapport Duron a été remis ce jeudi à la ministre des Transports française, Élisabeth Borne. Y figurent un projet de péage «free flow» - c'est-à-dire sans barrière - pour l'A31 déjà existante et quelques détails sur le projet d'A31bis qui devrait voir le jour.
L'association "Non au péage sur l'A31 au nord mosellan" veut se faire entendre: vendredi soir, une réunion était organisée à Kanfen et ces jours-ci, des banderoles seront déployées le long de l'autoroute.
Si l'A31 bis a bien été validée par l'Etat français il y a quelques mois, se pose la question de l'investissement. Le Luxembourg est-il prêt à cofinancer ce projet de plus d'1.4 milliard d'euros? Il semblerait bien que non.
Après plusieurs mois de débat public, l'Etat français a donné un accord de principe à l'aménagement progressif d'une autoroute A31 bis en Lorraine. Mais pour l'instant, aucun tracé précis n'est envisagé.
A quitte ou double: les deux motions de censure contre le gouvernement d'Élisabeth Borne vont être mises au vote lundi à l'Assemblée nationale et la réforme des retraites pourrait être adoptée définitivement, malgré la colère dans le pays qui ne faiblit pas.
Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat va rendre public son «rapport des rapports», un résumé des plus de 10.000 pages de travaux qu'il a publiées depuis 2014.
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