Viville attendra encore son P+R
Viville attendra encore son P+R
«La bonne nouvelle concernant le P+R de Viville-Stockem est… qu’il est toujours en réflexion.» Fataliste, Vincent Magnus bourgmestre d’Arlon a dû l’être forcément en apprenant, en fin de semaine dernière, que la SNCB ne ferait pas de l’aménagement d’un Park & Ride sur le ban de sa commune.
Impossible dans ces conditions de délester une partie du flux quotidien des 4.700 navetteurs belges vers ce site. La gare d’Arlon, son parking et ses environs n’ont donc pas fini d’être saturés par le stationnement des centaines de frontaliers usagers du rail.
Ce n’est pas faute d’être convaincu de l’importance du développement de ce P+R de Viville-Stockem. Déjà en 2016, Xavier Bettel envisageait un équipement capable d’accueillir 10.000 véhicules (!). La prévision avait vite été revue à la baisse, à 1.000 places.
Mais faute d’engagements financiers de la part du Grand-Duché et en raison de nombreux travaux d’aménagement en cours sur les équipements ferroviaires à proximité, la Belgique ne lance pas le chantier sur les trois hectares de terrains pourtant réservés.
Pas de liaison Arlon/Esch-sur-Alzette
En février dernier, la date de 2026 avait même été avancée pour le lancement de l’investissement sur Viville-Stockem. Et cela de la bouche même du ministre belge de la Mobilité, François Bello.
Vendredi dernier, la SNCB a également confirmé aux élus de la province de Luxembourg qu’une liaison Arlon/Esch-sur-Alzette n’était pas à l'étude, pour le moment. La montée en puissance des activités de bureau ou le développement de l’Université à Belval constituent pourtant un point d’attrait pour de nombreux salariés ou étudiants originaires de Belgique.
