Un employé contaminé à la centrale de Cattenom
Un employé contaminé à la centrale de Cattenom
Ce jeudi, un intervenant de la centrale de Cattenom a réalisé des activités de logistique dans plusieurs locaux du bâtiment réacteur de l’unité de production n°3, actuellement à l’arrêt pour maintenance.
Lors de son contrôle à la sortie de zone nucléaire, une contamination externe a été détectée au niveau de la joue de l’intervenant. «Le salarié a immédiatement été pris en charge par le service médical de la centrale, pour réaliser des contrôles complémentaires et traiter le point de contamination selon les procédures usuelles. Une particule radioactive a été identifiée au niveau de la joue et retirée très rapidement», précise EDF-Cattenom, dans un communiqué.
Une faible dose reçue
L’exposition du salarié est calculée à partir du niveau de radioactivité de la particule présente sur la peau et du temps durant lequel cette particule a exposé effectivement le salarié. Le calcul de l’exposition conduit ainsi à un léger dépassement de la limite réglementaire annuelle dite «dose peau» fixée à 500 millisieverts. «La dose équivalente reçue par l’intervenant pour le corps entier est quant à elle très faible, de l’ordre de 1 microsievert, soit 20.000 fois inférieure à la limite annuelle réglementaire».
Pour les salariés susceptibles d’être exposés aux rayonnements ionisants lors de leur activité professionnelle, les limites réglementaires annuelles de doses sont, pour 12 mois consécutifs, de 20 millisieverts pour le corps entier et de 500 millisieverts pour une surface de 1 cm2 de peau. «Après avis médical, cet événement n’a pas d’impact sur la santé de l’intervenant, compte tenu de la relativement faible durée d’exposition et de la très faible taille de la particule. Comme cela est le cas lorsqu’un seuil réglementaire est atteint, le salarié bénéficiera sur les prochains mois, par précaution, d’un suivi médical adapté», assure EDF.
Dès la détection de la contamination, les locaux dans lesquels le salarié était intervenu, ont été fermés et des contrôles ont été réalisés. «Ils n’ont montré aucune trace de contamination particulière, l’origine de l’événement est donc une contamination ponctuelle. Aucun autre salarié présent au même moment dans le bâtiment réacteur n’a été détecté contaminé par les portiques de contrôles lors de leur sortie de la zone nucléaire.»
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