Pas de fermeture des frontières, mais des contrôles
Pas de fermeture des frontières, mais des contrôles
(ASdN) - Les Etats européens apprennent de leurs erreurs. Alors que la fermeture des frontières, lors de la première vague de contamination, n'avait pas manqué de faire réagir, le Luxembourg et ses pays voisins comptent bien cette fois jouer la carte de la libre circulation. Ce qui n'empêche pas la police, précise le ministère des Affaires étrangères ce mardi, de s'assurer que les mesures sanitaires soient bien respectées sur le territoire.
Ainsi, si les ressortissants étrangers doivent respecter les restrictions actuellement en place au Grand-Duché, il en va de même pour les résidents luxembourgeois lorsqu'ils quittent le territoire. Ces derniers, rappelle le ministère, doivent en effet se soumettre aux mesures sanitaires en vigueur du pays dans lequel ils se rendent.
Plus concrètement, les résidents luxembourgeois doivent se soumettre à une quarantaine après un séjour en Allemagne ou en Belgique. Du moins, à quelques exceptions près. Dans certains États allemands, dont la Sarre et la Rhénanie-Palatinat, cette obligation peut être levée pour tous les voyages de moins de 24 heures. En Belgique également, cette obligation d'isolement ne s'applique pas aux résidents du Grand-Duché, séjournant moins de 48 heures au royaume. Passé ce délai, un formulaire doit être rempli depuis le mois dernier.
En France, s'il n'existe aucune obligation de quarantaine pour les résidents luxembourgeois, de nouvelles restrictions de voyage sont entrées en vigueur, vendredi, avec la mise en place du confinement. En outre, rappelle le ministère luxembourgeois, un certificat est désormais requis pour justifier tout voyage dans l'Hexagone.
La plupart des pays, à l'image de la Belgique, conseillent néanmoins de ne pas se déplacer à l'étranger, notamment sur les territoires classés en zone rouge. Pour rappel, un tel classement s'effectue à partir du seuil des 50 cas pour 100.000 habitants.
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