L'idée de créer des parkings le long de la E411 avance
L'idée de créer des parkings le long de la E411 avance
(ER) - Avec plus de 47.000 personnes traversant chaque jour la frontière entre les deux Luxembourg, le quotidien des frontaliers belges et des gens qui vivent et travaillent dans des communes limitrophes, vire de plus en plus au cauchemar. C'est dans ce contexte particulier qu'«Effet-Frontière» a vu le jour fin 2018. Et cette association a émis l'idée de créer des parkings de délestage à Sterpenich ou Hondelange.
Les deux sites, situés le long de l'autoroute E411 reliant Bruxelles à Luxembourg, présentent effectivement de sérieux atouts. Proximité avec la frontière, accès à l'autoroute via la bande de covoiturage, vaste terrain, bâtiments vides (douane ou musée) ou encore présence de la gare de Kleinbettingen via la «sortie des douaniers au poste frontière» : voilà quelques-uns des critères mis en avant par l'ASBL.
«Un peu d'argent (tellement moins que pour la bande de covoiturage), un peu de vision et de bonne volonté politiques, un peu de coopération transfrontalière… et le tour serait vite joué, au bénéfice de tout le monde», commente «Effet-Frontière» sur son site internet.
Il s'agirait là d'alternatives intéressantes au Park & Ride de Viville (qui n'est pas encore près de voir le jour). «Comme nous l'a confirmé le ministre Bellot, le P+R de Viville sera envisageable seulement en 2027, après la fin des travaux sur la ligne 162», déclare Olivier Waltzing dans La Meuse de ce mardi.
Pour ce conseiller communal d'Arlon, à la base de la création de l'association, il est grand temps d'agir. Des discussions ont déjà été menées pour trouver des alternatives au site de Viville. «Pour Sterpenich, avec la gratuité des transports, les CSL accepteraient de mettre un bus à disposition pour véhiculer les travailleurs frontaliers vers la gare de Kleibettingen. A Hondelange, il est envisagé de créer une grosse station de recharge pour les véhicules électriques», confie encore l'élu.
Effet-frontière aura l'occasion de défendre ses propositions de ce côté-ci de la frontière. Ses dirigeants doivent en effet rencontrer la Fondation Idea, vendredi 7 février, pour évaluer la possibilité de mener à bien ces réflexions.
