L'hôtel Van Der Valk Luxembourg à Arlon s'agrandit et innove
L'hôtel Van Der Valk Luxembourg à Arlon s'agrandit et innove
Il n'aura fallu que peu de temps avant que l'hôtel Van Der Valk Luxembourg, situé en bordure de l'E411 à Arlon, à deux pas de la frontière luxembourgeoise, ne connaisse le succès. Aujourd'hui, le somptueux hôtel quatre étoiles, qui accueille une grande clientèle luxembourgeoise, est une affaire qui roule.
En 2023, cela fera cinq ans que l'établissement borde le paysage de l'autoroute menant au Grand-Duché, l'occasion parfaite pour innover et entamer une cure de jouvence afin de contenter une demande de plus en plus insistante.
Les gestionnaires des lieux ont donc levé le voile, ce jeudi, sur un faramineux chantier d'extension qui débutera à la mi-2023 et qui verra apparaître de très nombreuses nouveautés. La plus originale d'entre elles est sans aucun doute la création d'une usine biogaz pour l'établissement. Une manière pour le Van Der Valk de devenir complètement autonome, énergétiquement parlant. «En partenariat avec la ferme locale de la famille Pastoret, les déchets organiques seront récupérés puis transformés en électricité et chauffage pour le complexe hôtelier dans son intégralité», a annoncé Steven Zeeuw van der Laan, directeur de l'hôtel, ajoutant que les travaux sont déjà en cours.
Une usine biogaz pour une indépendance énergétique
Et Jean-Pascal Pastoret, agriculteur arlonais, d'expliquer le fonctionnement de cette future usine qui prendra place en face de l'hôtel, de l'autre côté de la route. «Cela faisait dix ans qu'on réfléchissait à un tel projet, d'utiliser du fumier et du lisier pour produire de la chaleur et de l'électricité. Aujourd'hui, c'est chose faite. Le terrassement est fait et les cuves seront installées la semaine prochaine. L'usine sera opérationnelle au 1er octobre prochain. Concrètement, on placera le fumier et le lisier dans les cuves. S'ensuivra une phase de digestion et de malaxation qui générera du gaz», a détaillé l'agriculteur.
L'indépendance énergétique passera également par l'installation de plusieurs panneaux solaires qui couvriront l'ensemble du parking. «Cela permettra ainsi la recharge de véhicules. Au total, une vingtaine de nouvelles bornes de 150kW verront le jour», a noté Steven Zeeuw van der Laan.
Mais les clients ne seront pas non plus en reste. Face à une fréquentation qui ne semble pas diminuer, il y avait urgence d'étendre la capacité totale de l'hôtel. C'est ainsi que 56 nouvelles chambres seront également aménagées, portant ainsi la capacité totale de l'hôtel à 181 chambres. «Celles-ci seront familiales, mais également adaptées aux groupes pour des séminaires ou événements à grande échelle.»
Le directeur de l'établissement est en tout cas ambitieux: il vise, à terme, les 100.000 visiteurs par an. «On remarque que la demande est plus forte à certaines périodes de l'année, raison pour laquelle nous avons lancé ce chantier d'extension qui viendra se greffer au bâtiment existant», précise-t-il. «L'ensemble du projet générera une augmentation de 35% d'emplois sur l'ensemble du site.»
Un espace wellness avec une attraction unique dans la Grande Région
Et puis, les clients seront également ravis d'apprendre le lancement du chantier de l'espace wellness et fitness, un projet ambitieux annoncé de longue date mais qui avait été reporté à plusieurs reprises. Au programme: une piscine intérieure et extérieure, un hammam, un jacuzzi ainsi que des espaces de massage. «L'idée est de devenir un vrai pôle de bien-être dans la région», précise-t-il. A noter que les piscines seront ouvertes aux clients, mais également aux personnes extérieures. «De plus, un jardin détente est prévu aux abords de l'espace wellness.»
Les plus jeunes devraient même y trouver leur compte avec le «City Wave» qui sera installé dans la piscine intérieure. Il s'agit en réalité d'une installation dédiée à la pratique du surf. «L'appareil génère une vague artificielle sans fin. Du débutant au professionnel, la pratique est encadrée, amusante et unique dans la Grande Région. L'installation sera accessible à tous.» Les gestionnaires tablent sur une fréquentation de cette attraction de l'ordre de 60.000 visiteurs par an.
Enfin, après l'effort, le réconfort. Si le restaurant du Van Der Valk marche bien, les exploitants veulent franchir un nouveau cap avec un restaurant orienté «plant-based». Comprenez par là des plats sains à base de légumes et végétaux issus de l'agriculture locale. «Toujours dans une optique de préservation de l'environnement».
Ouverture espérée en 2024
Un projet d'envergure qui a de quoi réjouir le bourgmestre d'Arlon, Vincent Magnus. «Ce projet hôtelier fera le lien avec le pôle du centre-ville et notre projet de refonte complète de la place Léopold.»
De son côté, si Steven Zeeuw van der Laan ne s'est pas avancé sur une date de fin des travaux, il espère que ceux-ci seront terminés en 2024. D'ici là, le groupe familial Van Der Valk annoncera peut-être de nouveaux établissements en Belgique, et pourquoi pas à nouveau dans la province de Luxembourg.
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