Près de 15% des effectifs d'ArcelorMittal sont concernés par cette nouvelle restructuration.
Photo: Chris Karaba
Quelques jours après l'annonce du numéro un mondial de l'acier de supprimer plus de 570 emplois, la rencontre entre les représentants syndicaux, la direction et le gouvernement a permis de mettre en place «un premier échange de vue».
Quelques jours après l'annonce du numéro un mondial de l'acier de supprimer plus de 570 emplois, la rencontre entre les représentants syndicaux, la direction et le gouvernement a permis de mettre en place «un premier échange de vue».
(ER) - Après le choc suite à l'annonce d'ArcelorMittal de dégraisser ses effectifs de 578 personnes au Luxembourg, la réunion entre syndicats, direction d'ArcelorMittal et gouvernement était attendue avec un certain intérêt, notamment par les travailleurs.
Malheureusement pour ces derniers, aucun élément concret n'est ressorti de la réunion. Le ministre du Travail Dan Kersch (LSAP), qui était accompagné de son homologue de l'Economie, Franz Fayot (LSAP), a qualifié la discussion «de premier échange de vue».
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«Aucune information supplémentaire sur le détail des postes concernés par cette mesure et le timing à venir n'a été donnée», regrette Stefano Araujo, le secrétaire central de l'OGBL. Même son de cloche du côté du LCGB, «dans les précédents plans, il y avait plusieurs volets mais ici, il n'y a que la réduction des effectifs», note Robert Fornieri, le secrétaire général adjoint.
Quant à la direction d'ArcelorMittal, elle a confirmé son projet et a annoncé son souhait «d'étudier l'ensemble des outils d'accompagnement sociaux mis à disposition afin de trouver la meilleure solution possible pour les salariés impactés par ce projet».
Des intentions mais rien de concret à l'heure actuelle. Dans ce contexte, patron, syndicats et gouvernement ont convenu de se revoir le mardi 6 octobre en tripartite. Une décision qui doit encore être validée prochainement en conseil de gouvernement.
D'ici-là, un groupe de travail réunissant des représentants de chaque partie sera très prochainement mis en place pour dresser un état des lieux de la situation. «Un calendrier pourra être mis en place pour engager les discussions en interne avec les représentants du personnel», a précisé ArcelorMittal dans un communiqué publié lundi soir. Pour rappel, une restructuration sur les sites de Belval et Differdange avait déjà été mise en place en 2019.
Voilà plus de deux ans et demi que le géant de l'acier ArcelorMittal annonçait une baisse des effectifs sur deux de ses unités de production majeures au Luxembourg. Un point a été fait sur l'accord conclu précédemment.
Quatre jours après l'annonce, par la direction du numéro un mondial de l'acier, de la suppression potentielle de 578 emplois, partenaires sociaux et gouvernement se réunissent ce lundi à 16h30. Une réunion qui ne devrait toutefois pas aboutir à des annonces concrètes.
Déjà impacté par un marché volatile, le numéro un mondial de l'acier annonce ce jeudi vouloir mettre en place «des mesures d'économie» au niveau de son personnel. Plusieurs centaines de personnes pourraient perdre leur emploi.
L'ancien ministre de l'Economie remplacera Jeannot Krecké comme membre administrateur indépendant à la table du groupe sidérurgique. Un jeu de chaises musicales entre deux socialistes.
Le géant de l'acier annonce une perte nette de 2,5 milliards de dollars (2,27 milliards d'euros) pour l'année écoulée. Dans un communiqué publié mercredi, le groupe fait état d'une baisse de 7,1% de son chiffre d'affaires, mais indique que l'année 2020 se présente sous de meilleurs auspices.
ArcelorMittal a annoncé, jeudi, la baisse des effectifs prévue d'ici 2024 sur ces deux unités de production majeures au Luxembourg. Les syndicats attendent plus de clarification sur ce «plan de transformation».
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