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Une association pour l'art et la finance
Économie 28.08.2015 Cet article est archivé
Diversification financière

Une association pour l'art et la finance

De prestigieux invités s'étaient massés en septembre dernier pour l'inauguration du Freeport en bordure de l'aéroport.
Diversification financière

Une association pour l'art et la finance

De prestigieux invités s'étaient massés en septembre dernier pour l'inauguration du Freeport en bordure de l'aéroport.
Gerry Huberty
Économie 28.08.2015 Cet article est archivé
Diversification financière

Une association pour l'art et la finance

La Luxembourg Art and Finance Association n'a pas encore célébré sa création, mais opère déjà dans la promotion de la place à l'international et en tant que lobby au niveau national.

L'annonce officielle de sa création ne devrait avoir lieu qu'en octobre, mais la Luxembourg Art and Finance Association (Lafa) a d'ores et déjà commencé à opérer.

La semaine prochaine, elle se rendra à la Biennale internationale d'Istanbul pour satisfaire à sa vocation à l'extérieur des frontières: promouvoir le Luxembourg comme le centre de compétences de l'art et de la finance en Europe continentale.

«L'ouverture du port franc en septembre dernier a constitué un catalyseur pour un certain nombre de professionnels» explique Alain Mestat, le président de la Lafa par ailleurs actif dans le secteur. «Au travers de notre association, nous assurons la promotion du Luxembourg dans le monde de l'art et de la finance à l'international.

Nous faisons en sorte d'amener plus de transparence et d'accompagner le secteur financier avec l'art». Celui-ci offre en effet une niche de compétences à une place financière qui ne peut plus uniquement compter sur ses avantages fiscaux.

Militantisme pour un cadre attractif

Au niveau national, l'association représente les intérêts des professionnels auprès des décideurs et œuvre à la mise en place d'un cadre juridique attractif afin de générer un dynamisme économique.

La création d'un statut de commissaire-priseur est notamment évoquée afin de stimuler l'activité de vente. Celle d'un registre des œuvres et de leurs propriétaires pour favoriser la traçabilité dans un secteur souvent suspecté.

La loi luxembourgeoise a d'ailleurs déjà dû être adaptée cet été pour se conformer à la directive européenne contre le blanchiment. 

Pierre Sorlut


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