Pierre Gramegna annoncera mercredi des mesures fiscales afin de garantir la justice et de lutter contre les abus.
Photo: Gerry Huberty
Lundi, le ministre des Finances a présenté aux membres de la Commission des finances et du contrôle budgétaire l'évolution des finances publiques jusqu'à la fin du mois d'août.
Lundi, le ministre des Finances a présenté aux membres de la Commission des finances et du contrôle budgétaire l'évolution des finances publiques jusqu'à la fin du mois d'août.
(ASdN avec Michèle Gantenbein) - La crise sanitaire fait peser un lourd fardeau sur les finances publiques. Selon les chiffres présentés ce lundi par le ministre des Finances Pierres Gramegna (DP), le déficit atteint 2,9 milliards d'euros au 31 août 2020. Par rapport à la même période de l'année dernière, les dépenses ont donc augmenté de 17,7% tandis que les recettes ont diminué de 9,6%.
Un mal pour un bien. En effet, en ces temps de crise sanitaire, les dépenses supplémentaires sont dues aux mesures prises par l'État pour soutenir l'économie, notamment via le chômage partiel. Selon Diane Adehm (CSV), présidente de la commission du contrôle budgétaire, celui-ci a coûté jusqu'à présent à l'État environ 800 millions d'euros.
Si les caisses de l'Etat se vident, elles mettent par ailleurs du temps à se remplir. La raison: le gouvernement a accordé un délai de paiement aux entreprises. Des recettes qui manquent donc à présent, bien qu'elles seront dues à une date ultérieure. Et Pierre Gramegna de commenter : «Il manque un mois de recettes» dans les caisses de l’État.
Le secteur financier s'est en revanche révélé être un facteur de stabilisation. Les recettes fiscales ont en effet légèrement augmenté, révèle ce lundi le député André Bauler (DP). En outre, l'État n'a jamais eu de problèmes de liquidités. Il comptabilise ainsi quelque 2,1 milliards d'euros de liquidités. Fin septembre, le gouvernement luxembourgeois a également emprunté 1,5 milliard d'euros sur le marché des capitaux via des obligations.
Quant à la balance des comptes pour 2019, elle se solde par un déficit de 128,8 millions d'euros au lieu de 815,3 millions d'euros, a annoncé Pierre Gramegna lundi. La raison de ce déficit plus faible qu'attendu est la hausse des recettes fiscales, qui ont été supérieures de près de 5% aux prévisions.
Toutefois, le gouvernement n'avait pas autant surestimé les dépenses. Ces dernières ne s'écartent que de 0,71% de l'estimation du budget voté. Au lieu d'un excédent de 700 millions d'euros, le gouvernement prévoit un déficit public de cinq milliards d'euros en 2020. Autrement dit, selon les règles budgétaires européennes, le gouvernement aura un excédent de 60 millions d'euros en 2019. Dans le budget voté, il avait prévu un déficit de 650 millions d'euros.
Le Premier ministre Xavier Bettel (DP) et Pierre Gramegna devraient annoncer clairement cette semaine les mesures que le gouvernement entend prendre pour rétablir l'équilibre du budget national. De son côté, le ministre des Finances a également annoncé des mesures fiscales mercredi afin de garantir la justice et de lutter contre les abus. L'accent sera mis sur les stock options et le Fonds d'investissement spécialisé (FIS) dans le secteur de l'immobilier.
Rapporteur du futur budget, le député François Benoy espère trouver dans les chiffres du ministre des Finances la traduction d'une volonté d'aller vers plus de justice sociale et une transition écologique visible.
Si, pour cette année, les dépenses publiques flambent et les recettes sont plus basses qu'attendues, le budget du Luxembourg pour l'an dernier a été meilleur qu’initialement envisagé. En déficit toutefois.
Le Comité de conjoncture a trouvé un accord dans le cadre du traitement des décomptes concernant les arrêts de travail liés à la crise sanitaire. Ce procédé sera d'application pour la période allant de juillet à décembre 2020.
Les mesures d'aides prises par le gouvernement lors du confinement étaient trop larges au vu de l'état actuel des finances publiques. C'est en tout cas l'avis exprimé ce vendredi par l'ancien directeur du Trésor, Georges Heinrich.
Jean-Paul Olinger, directeur de l'Union des entreprises luxembourgeoises (UEL), estime que le chômage partiel devrait se poursuivre pendant une bonne partie de 2021 et devrait constituer une réponse aux conséquences de la crise. A l'image de ce qui se passe ailleurs en Europe.
2.966 dossiers ont été validés par le dernier Comité de conjoncture. Et pour 43,5% des cas, il s'agit de sociétés en lien avec les secteurs de l'hôtellerie-restauration, du tourisme et de l'événementiel.
Le ministère de l'Economie a déjà versé plus de 860 millions d'euros pour assurer le versement des salaires des employés concernés. Si le dispositif reste maintenu jusqu'au 31 décembre, sa poursuite au-delà reste à déterminer.
La crise sanitaire impacte les comptes de l'Etat et les finances de l'assurance maladie-maternité (AMM) n'échappent pas à ce constat. Ses dépenses ont progressé durant l'année 2020 de 22,4%.
Le Conseil national des finances publiques (CNFP) a examiné l'évolution de la situation budgétaire du pays pour la période 2020 et 2021. Les nouvelles perspectives bousculent les prévisions budgétaires et invitent à une vigilance particulière sur le déficit budgétaire attendu.
Les CFL souhaitent combiner la route, le rail et la navigation intérieure pour le transport de marchandises. Une nouvelle participation stratégique devrait y contribuer.
Alors que le nombre de faillites prononcées en 2022 est en baisse par rapport à 2021, les entreprises ont été bien nombreuses à mettre la clé sous la porte lors du dernier trimestre de l'année.
Le groupe luxembourgeois Socom s'associe à l'entreprise belge Evocells pour fabriquer des panneaux solaires à Hollerich, sur l’ancien site du cigarettier Heintz Van Landewyck. Début de la production: fin 2023.
La Banque centrale du Luxembourg constate en parallèle une baisse du volume des crédits nouvellement accordés. Actuellement, les taux variables sont plus avantageux que les taux fixes.
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