Réduire les emballages: Des idées pour renoncer au plastique
Réduire les emballages: Des idées pour renoncer au plastique
(miz/trad. lc) - Certaines parties des océans contiennent près de 60 fois plus de plastique que de plancton. Le monde s'enfonce de plus en plus dans les déchets. Certes, certaines initiatives sont lancées pour tenter d’endiguer ce fléau. Par exemple, la Commission européenne doit développer une stratégie de réduction du plastique. Au Luxembourg, la consommation de plastique dans les cantines scolaires doit être réduite à l'avenir.
Mais il faut du temps pour que ces projets soient mis en œuvre. En attendant, des entreprises locales cherchent à trouver des solutions. Dans le quartier de Luxembourg-gare, le magasin d'alimentation bio Ouni soutient le mouvement dit zéro déchet et se passe complètement d'emballages.
Les clients apportent leurs contenants
Les produits comme les céréales, les pâtes, le riz, le café ou la farine sont stockés dans de petits récipients en verre. Les clients remplissent les produits directement dans des sacs ou des boîtes qu'ils apportent eux-mêmes. Le prix est calculé au poids. Le lait, les jus ou le yaourt sont vendus dans des bocaux que les clients peuvent retourner au magasin après utilisation, et le fromage ou le beurre sont emballés dans du papier sulfurisé.
L'objectif de la coopérative Ouni est non seulement d'offrir des produits bio et locaux, mais aussi de produire le moins de déchets possible et de sensibiliser les clients.
Les membres de la coopérative sont bien conscients du fait que le concept ne soit pas si facile à mettre en œuvre. «Qui veut utiliser moins de plastique et d'emballage, doit vraiment le vouloir. Il faut repenser et changer sa façon d’agir en tant que consommateur», explique Anne-Claire Delval.
Chaque achat doit donc être planifié. «Il est toujours plus facile d'acheter tout emballé. Le processus de transition n'est pas évident ». C’est une fois que le client franchit la porte de Ouni qu’il peut se rendre compte de tout l'emballage plastique qui est utilisé dans les magasins classiques, selon Anne-Claire Delval.
De la canne à sucre et du papier
Le restaurant végétalien Rawdish propose ses plats à emporter dans un emballage, mais celui-ci n’est pas en plastique. Les fondateurs de l'entreprise ont cherché des alternatives aux emballages polluants, notamment des boîtes compostables.
Les jus sont disponibles dans des bouteilles en verre, les plats et les desserts, sont emballés dans des contenants fabriqués notamment à base de canne à sucre. Cette recherche d’un emballage vertueux est une part essentielle de la philosophie de Rawdish, qui entend participer à une production durable.
Les nouvelles sociétés, comme les petites, peuvent assez facilement trouver des alternatives au plastique. C’est moins évident pour les grandes entreprises, les centres commerciaux et les chaînes de supermarchés.
Mais même là, certains réfléchissent de plus en plus sur la question. En août 2017, un « sac de légumes » a été introduit dans les supermarchés de Cactus - un sac que les clients peuvent réutiliser pour l'achat de fruits et légumes et donc sans sacs en plastique léger. Si vous ne voulez pas porter vos achats à la maison dans des sacs, vous pouvez acheter une boîte de Cactus.
Et au service de vente en ligne Auchan Drive, les fruits et légumes sont emballés dans des sacs en papier à la place des traditionnels sacs en plastique.
La fin des sacs plastique gratuits
Alors que les sacs en plastique ont disparu dans la plupart des supermarchés en Allemagne, le problème est maintenant abordé plus concrètement au Luxembourg. Depuis janvier, le prix des sacs en plastique est passé de trois à cinq cents dans les supermarchés. Les anciens modèles sont remplacés par les nouveaux sacs plus chers avec les mots "S'il vous plaît, oubliez-moi".
Au 31 décembre 2018, aucun sac en plastique léger ne devrait être disponible gratuitement, comme c'est le cas dans les supermarchés pour les fruits et légumes. Le but est de limiter fortement l’usage de sacs en plastique.
Objectif : pas plus de 90 sacs en plastique léger par habitant par an en moyenne d’ici décembre 2019. Et pas plus de 40 sacs par habitant et par an en moyenne au 31 décembre 2025. Actuellement, la consommation moyenne est de 140 sacs en plastique par habitant et par an.
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