La réception et la distribution des colis jusqu'à 10 kg figurent parmi les obligations de Post.
Photo: Lex Kleren
L'Institut luxembourgeois de régulation (ILR) a renouvelé sa confiance pour une décennie au groupe Post Luxembourg. Ce dernier est assuré d'effectuer le service postal universel sur l'ensemble du territoire national jusqu'à la fin de l'année 2029.
L'Institut luxembourgeois de régulation (ILR) a renouvelé sa confiance pour une décennie au groupe Post Luxembourg. Ce dernier est assuré d'effectuer le service postal universel sur l'ensemble du territoire national jusqu'à la fin de l'année 2029.
(ER) - La nouvelle était attendue, elle a été confirmée. L'ILR a confié à Post Luxembourg la mission du service postal au Luxembourg pour les dix prochaines années, à savoir du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2029.
Un choix qui s'est fait alors que le groupe était l'unique postulant au marché public lancé en août 2019, conformément aux exigences de la loi européenne de 2012 imposant aux États d'assurer le principe de libre concurrence au niveau européen.
Le premier employeur privé du pays s'est engagé à assurer la levée, le tri, l'acheminement et la distribution des envois postaux jusqu'à 2 kg et des colis jusqu'à 10 kg, la distribution de colis originaires d'un autre Etat membre de l'UE jusqu'à 20 kg, les services relatifs aux envois recommandés et aux envois à valeur déclarée. Cette activité doit être assurée au moins cinq jours par semaine.
Comme c'est le cas depuis 2016, l'ancienne P&T reste le principal employeur du pays, devant les CFL et le groupe Cactus selon les données publiées lundi par le Statec. Le géant mondial de l'acier, lui, continue de voir ses effectifs au Grand-Duché fondre.
Tous les opérateurs luxembourgeois, sauf Post Luxembourg, regroupés dans l'OPAL, dénoncent le peu d'ardeur que met l'institut luxembourgeois de régulation, à corriger la domination du marché par l'opérateur historique.
Le président de l’UEL Nicolas Buck appelle à des pourparlers bilatéraux avec le gouvernement sur le droit du travail. Par ailleurs, pour répondre aux défis du XXIe, il estime légitime de réclamer un cadre qui permette aux entreprises de se développer.
Les Etats membres de l'UE ne sont pas parvenus à s'entendre jeudi sur une directive européenne visant à obliger les multinationales à rendre publiques «pays par pays» leurs données comptables et fiscales, au grand dam des ONG exigeant davantage d'ouverture.
Face aux géants du e-commerce, le Grand-Duché table sur les circuits courts et espère transformer le handicap du géoblocage en avantage compétitif pour ses commerçants. Une stratégie à contre-courant de la tendance.
Si la transition économique vers le numérique a été érigée en priorité par le gouvernement, les entreprises peinent à recruter les experts dont elles ont besoin pour se développer. Une tendance encore difficile à infléchir.
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