«Perturbations majeures» à prévoir sur la Place
«Perturbations majeures» à prévoir sur la Place
Si le secteur financier a, jusqu'à présent, relativement bien résisté à la crise, les perspectives pour 2021 s'assombrissent. A en croire un sondage effectué en octobre par la LFF - et publié lundi -, un quart des cadres dirigeants actifs dans de grandes banques, des gestionnaires d'actifs ou d'assureurs estime que «des perturbations majeures» sont à prévoir sur la Place. En lien direct avec «l'environnement opérationnel volatile» né de la crise actuelle.
Des prévisions pessimistes pour le principal pilier de l'économie luxembourgeoise qui devraient se traduire, sans surprise, par une baisse du chiffre d'affaires pour 2020 par rapport aux prévisions, selon 60% des dirigeants interrogés. Mais aussi par un gel des investissements internationaux en 2021, à en croire l'avis de 75% du panel questionné par l'agence de développement de la Place. Pour près d'un tiers d'entre eux (31%), ces investissements devraient même reculer.
Seul aspect positif émanant de cette enquête, le relatif optimisme affiché quant au retour de la croissance des revenus en 2021, puisque 55% des dirigeants interrogés se disent «plutôt confiants». Moins d'un sur dix (9%) affirment être «absolument confiants» dans un retournement de la situation dès l'an prochain.
A noter que si le télétravail a été plus ou moins simple à mettre en place au sein des différents acteurs de la Place, la pratique devrait s'étendre au-delà de cet épisode sanitaire. Près de trois quarts (74%) des sondés affirment ainsi vouloir poursuivre, à hauteur «d'au moins un jour par semaine». Près d'un tiers (32%) affirment quant à eux vouloir autoriser «deux à trois jours par semaine si possible».
Pour cela, les différents acteurs de la Place devraient pouvoir compter sur une circulaire de la CSSF qui doit être détaillée fin novembre aux députés. Le texte, évoqué depuis juin dernier, doit notamment instaurer des mécanismes de contrôle des salariés en télétravail.
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