Pas question de genre dans l'achat en ligne
Pas question de genre dans l'achat en ligne
C'est maintenant établi : tout le monde, au Grand-Duché, a un accès internet et s'en sert. Ainsi, 97% des 16-74 ans surferaient ainsi sur le web. Mais si, selon les générations, l'usage des réseaux varie, il est une constante que note la dernière étude du Statec : chacun se sert d'internet en tant que consommateur. 80% selon les renseignements collectés par l'institut de la statistique. Et au petit jeu de l'achat en ligne, ces messieurs sont même plus friands de commandes que ces dames. 77% pour les premiers, 72% pour leur pendant féminin.
A interroger 1.500 internautes luxembourgeois, le Statec a même pu identifier vers quel bien allaient les préférences. En premier lieu, le commerce électronique sert ainsi à se procurer d'abord des vêtements ou des articles de sports (60%). Suivent ensuite la location de la résidence de vacances (57%) et autres services liés aux congés (44%). La billetterie pour concerts et exposition (45%) vient compléter ce top 5.
Les internautes luxembourgeois profitent aussi des sites de vente pour se procurer des biens pour le ménage (47%) mais aussi des livres, magazines ou journaux (40%). Avec cette particularité: la préférence va très largement aux livres papier; le support électronique n'étant choisi que dans un tiers des transactions. A l'inverse quand il est question de films ou de musiques en ligne, la version digitale attire plus les faveurs que la version physique (CD ou DVD). Certainement est-ce là une question de génération. En effet, la consommation de musique en ligne est un des marqueurs d'usage du net par les plus jeunes.
Seuls 30% des internautes reconnaissent avoir effectué leurs achats dernièrement auprès de vendeurs nationaux. Signe qu'il y a bien une place à se faire pour des opérateurs luxembourgeois, comme tente de le faire la plateforme Letzshop. Et l'effort de partir à la conquête de ce marché vaut la peine, car la majorité des e-consommateurs interrogés affirment avoir dépensé en un mois «entre 100 et 500 euros» pour leurs diverses commandes. Mieux, 14% des acheteurs sur internet ont dépensé 1.000 euros ou plus en un seul trimestre.
Mais si internet et le commerce en ligne sont devenus monnaie courante, il existe encore certains freins à la satisfaction complète. Par exemple, de nombreux acheteurs se retrouvent confrontés au fait que leur vendeur de biens ou services ne livrent pas au Grand-Duché (35%) ou présentent des délais de fourniture plus longs que prévus (31%).
Quant aux réfractaires des achats en ligne, ils justifient leur choix par une volonté de poursuivre leur shopping en magasin (63%). Un geste louable alors que nombre d'indépendants peinent à survivre au lendemain du déconfinement. Le refus provient ensuite, mais dans une bien moindre mesure, d'un manque de compétence en informatique (16%) ou d'une incertitude sur la sécurité du paiement ou la protection des données personnelles (12%).
Suivez-nous sur Facebook, Twitter et abonnez-vous à notre newsletter de 17h.
