Nouvelles perquisitions au sein de Jost Group
Nouvelles perquisitions au sein de Jost Group
Contacté par notre rédaction, le parquet belge confirme bien que 19 camions du deuxième plus gros transporteur routier du pays ont été confisqués, comme l'avait signalé un peu plus tôt ce mardi matin le journal belge "la Dernière Heure". Un porte-parole du bureau du procureur a également ajouté qu'il «pourrait y en avoir plus», sans toutefois nous révéler de chiffres officiels exacts.
La saisie de ces camions est liée aux enquêtes en cours depuis mai 2017. L'allégation concerne un trafic d'êtres humains, du blanchiment d'argent, l'organisation criminelle et la fraude sociale, comme l'a confirmé le parquet belge, ajoutant: «Il se peut que certaines des activités reprochées à l'entreprise se soient déroulées dans ces camions.»
Début mai 2017, le chef de l'entreprise, Roland Jost, avait été arrêté. La société a depuis été dirigée par Eric Demonty. Une audience publique aura lieu le 26 février prochain à Liège.
La société basée à Weiswampach a réagi dans l'après-midi et expliqué que le Tribunal de première instance de Liège «a interdit la saisie illégale de plus de 300 camions souhaitée par le Parquet fédéral. Cette décision remonte au 27 janvier dernier et le Parquet fédéral entend la contester».
Jost Group se dit «consterné par le fait que, dans une tentative manifeste (mais vaine) de déstabiliser la société pour faire peur à ses clients, le Procureur fédéral continue à communiquer à la presse des informations erronées et contraires à la présomption d’innocence, alors même qu’il s’obstine pourtant à lui refuser l’accès au dossier».
Jost Group demande à la Justice de «confirmer la décision prise précédemment d’interdire la saisie de plus de 300 camions» et prévit qu'il continuera a «réfuté avec vigueur les accusations qui lui ont été portées et continuera à le faire».
Par Mara Bilo, traduction Sophie Wiessler
