Nouvelles modalités pour l'octroi du chômage partiel
Nouvelles modalités pour l'octroi du chômage partiel
Parmi les options validées entre gouvernement et partenaires sociaux pour l'octroi du chômage partiel d'ici la fin 2020, la possibilité pour les entreprises de l'Horeca de licencier jusqu'à 25% de leur effectif.
Photo : Guy Wolff
A l'approche de la fin de l'état de crise, gouvernement, syndicats et patronat ont convenu «d'un commun accord» de maintenir le soutien aux entreprises impactées par la crise sanitaire jusqu'à la fin de l'année. De quatre manières différentes.
A l'approche de la fin de l'état de crise, gouvernement, syndicats et patronat ont convenu «d'un commun accord» de maintenir le soutien aux entreprises impactées par la crise sanitaire jusqu'à la fin de l'année. De quatre manières différentes.
Si les discussions sur la situation post-covid-19 seront menées «début juillet» dans le cadre d'une tripartite, gouvernement et partenaires sociaux se sont d'ores et déjà accordés sur l'avenir du chômage partiel. Conformément à ce qui avait été annoncé fin mai, le dispositif sera donc maintenu jusqu'à la fin de l'année, mais prendra de nouvelles formes. Objectif annoncé: «préserver un maximum d'emplois».
Dans un communiqué commun publié mercredi soir, ministères du Travail et de l'Economie indiquent que «quatre voies possibles» seront désormais offertes aux entreprises impactées par la crise sanitaire. L'une réservée aux entreprises industrielles, une autre dédiée aux secteurs de l'Horeca, du tourisme et de l'événementiel, une troisième pour les entreprises non industrielles et enfin une dernière pour «les sociétés de secteurs vulnérables licenciant plus de 25% de leur effectif» ainsi que «les entreprises voulant procéder à des licenciements».
La première option prévoit ainsi que les entreprises industrielles «continueront à bénéficier du régime de chômage partiel conjoncturel afin de pouvoir réagir face aux perturbations des marchés internationaux». En échange de quoi elles s'engageront à ne procéder à aucun licenciement pour raisons économiques.
La voie réservée à l'Horeca notamment autorise les entreprises à avoir recours «au chômage partiel de source structurelle sans limitation du nombre de salariés», ainsi qu'au recours aux licenciements économiques. Mais dans la limite de 25% de leurs salariés jusqu'au 31 décembre 2020. Dans ce contexte, les dispositions sur le licenciement collectif «restent entièrement applicables». A noter qu'une fois les difficultés surmontées, les entreprises ayant licencié du personnel devront réembaucher en priorité leurs anciens salariés licenciés.
La troisième possibilité à destination des entreprises non industrielles et qui ne sont pas actives dans les secteurs vulnérables permet l'accès «par la voie accélérée» au chômage partiel à condition de ne pas licencier. Mais dans la limite de 25% des effectifs pour juillet-août, 20% pour septembre-octobre et 15 pour novembre et décembre.
Enfin, les demandes émanant des entreprises des secteurs vulnérables licenciant plus de 25% de leur effectif et celles voulant effectuer des licenciements devront obligatoirement présenter une demande de chômage partielle traditionnelle. Car l'accord conclu entre gouvernement, syndicats et patronat prévoit que le soutien financier ne sera accordé qu'aux entreprises ayant établi un plan de restructuration.
Prolongé jusque juin 2021, le dispositif devrait connaître deux formes d'application pour les milliers de salariés. La première, d'ici mars, empêchera les industriels bénéficiaires de procéder à des licenciements pour raisons économiques.
Les coups de pouce de l'État à destination de ce secteur particulièrement touché par la crise sanitaire sont enfin arrivés. C'est ce que confirment tant le ministère du Travail que la Luxembourg Event Association (LEA).
2.966 dossiers ont été validés par le dernier Comité de conjoncture. Et pour 43,5% des cas, il s'agit de sociétés en lien avec les secteurs de l'hôtellerie-restauration, du tourisme et de l'événementiel.
L'Union des entreprises luxembourgeoises (UEL) a apprécié l'entrevue accordée par Xavier Bettel et sept de ses ministres mercredi matin. Même si rien ne presse encore à ses yeux, l'organisation patronale se dit prête à participer à une tripartite.
C'est en conseil de gouvernement, ce mercredi, que le Premier ministre choisira (ou non) de rassembler les partenaires sociaux. Mais au sortir de leur rencontre avec Xavier Bettel, OGBL, LCGB et CGFP étaient optimistes sur une prochaine rencontre possiblement dans la première quinzaine de juillet.
Avec la fin de l'état de crise, c'est aussi le régime transitoire du chômage partiel qui expire. Une situation qui préoccupe l'OGBL, le LCGB et la CGFP. Ces derniers vont adopter une position commune ce lundi avant de retrouver la table des négociations avec le gouvernement.
En annonçant le retour du modèle phare des années 1980 et de la Lada Niva, la marque au losange s'inscrit dans une lignée de tentatives «néo-rétro», entre le succès de la Fiat 500 et le flop de l'e-Mehari.
Le gouvernement souhaite étendre à plus de bénéficiaires l'aide directe non remboursable accordée aux indépendants en difficulté. A commencer par l'inclusion des professionnels du médical et paramédical.
Mises sur la place publique dans un rapport spécial de la Cour des comptes, les pratiques du ministère de l'Economie sont amenées à changer avec «une meilleure harmonisation» et «un approfondissement des analyses», assure mercredi le ministère de l'Economie. Et donc tourner la page de l'ère Schneider.
Les négociations entre les fonctionnaires du boulevard Royal et les industriels du groupe grec se sont déroulées de façon informelle, puisque les documents associés ne sont pas conservés, constate la Cour des comptes dans son rapport spécial, publié lundi. Un document qui égratigne certaines pratiques.
Si certaines branches d'activité ont été contraintes de restreindre leur activité et d'avoir recours au chômage partiel, voire aux licenciements, d'autres en revanche peinent à trouver du personnel. Tour d'horizon.
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