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Michel Reckinger prendra la tête de l'UEL
Économie 3 min. 19.10.2020 Cet article est archivé

Michel Reckinger prendra la tête de l'UEL

A compter du 1er janvier 2021, Michel Reckinger (à g.) succédera officiellement à Nicolas Buck comme président de l'UEL.

Michel Reckinger prendra la tête de l'UEL

A compter du 1er janvier 2021, Michel Reckinger (à g.) succédera officiellement à Nicolas Buck comme président de l'UEL.
Photo: UEL
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Michel Reckinger prendra la tête de l'UEL

Au 1er janvier 2021, l'actuel président de la Fédération des artisans deviendra le nouveau patron des patrons, indique lundi l'Union des entreprises luxembourgeoises. Il succédera à Nicolas Buck, qui ne sollicite pas de nouveau mandat.

(Jmh) -Nouveau changement à la tête du patronat luxembourgeois. 18 mois après l'arrivée de Nicolas Buck comme président de l'UEL, l'instance faîtière des organisations patronales annonce son remplacement par Michel Reckinger. Une décision qui fait suite à «la volonté de Nicolas Buck de ne pas solliciter un renouvellement de son mandat», selon les termes du communiqué publié lundi. Texte qui souligne l'engagement «plein» et «l'énergie» déployée par celui qui était en poste depuis début 2019. 


Für Nicolas Buck und die UEL muss die Arbeitsmarktpolitik ganz oben auf die Agenda der Tripartite.
«La crise actuelle va bien au-delà de la pandémie»
Nicolas Buck, le président de l'Union des entreprises luxembourgeoises (UEL), livre ses sentiments avant la tripartite de vendredi. Le «patron des patrons» insiste sur «le monde du travail de demain», des compétences à acquérir et dénonce à nouveau «les lourdeurs administratives».

Nommé «à l'unanimité» par le conseil d'administration, Michel Reckinger prendra ses nouvelles fonctions le 1er janvier prochain. L'actuel président de la Fédération des artisans et «patron d'une entreprise familiale créée en 1911 et employant plus de 250 salariés», chapeautera alors les neuf organisations patronales du pays. A savoir : l'ABBL, l'ACA, la Chambre de commerce, la Chambre des Métiers, la CLC, la Fédération des artisans, la Fedil et l'Horesca. Des instances qui «assurent 80% des emplois et 85% du PIB», selon le communiqué officiel.

«Je suis très fier de ce qui a été accompli par l’UEL depuis que j’ai eu l’honneur de présider son conseil d’administration», indique Nicolas Buck, cité dans le texte envoyé lundi. Ce dernier  assure être «reconnaissant pour la confiance qui m’a été témoignée. Mais je suis avant tout un entrepreneur et un chef d’entreprise et je souhaite à présent avoir davantage de temps à y consacrer.»


Wirtschaft,CdP Fedil,Nicolas Buck,Foto: Gerry Huberty/Luxemburger Wort
Le dialogue social à la sauce patronale
Cette fois, le dialogue social entre le patronat luxembourgeois et les syndicats est bien rompu. L'Union des entreprises luxembourgeoises (UEL) propose une nouvelle façon d'avancer en obligeant le ministre du Travail à prendre ses responsabilités.

Personnalité haute en couleurs, Nicolas Buck n'a jamais mâché ses mots, même en tant que président de l'UEL, dénonçant aussi bien «les lourdeurs administratives» imposées aux entreprises que le besoin de «bénéficier d'un dialogue social plus professionnel». 

Un franc-parler qui le poussera non seulement à assurer que «le système fiscal est fait pour les électeurs», mais aussi à aller au conflit ouvert en refusant de négocier avec les syndicats lors d'une séance au sein du Comité permanent du Travail et de l'Emploi. Un coup de poing sur la table qui aura eu pour conséquence d'unifier OGBL, LCGB et CGFP. Du moins pour un temps.

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