Les 29 jours restent la règle, la période covid l'exception.
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Le ministre des Finances luxembourgeois a confirmé, mercredi, que les frontaliers de l'Hexagone pourraient poursuivre leur mission en télétravail jusqu'au 31 août, sans risque de pénalité fiscale. Deux jours plus tôt, Bruxelles avait adopté le même calendrier.
Le ministre des Finances luxembourgeois a confirmé, mercredi, que les frontaliers de l'Hexagone pourraient poursuivre leur mission en télétravail jusqu'au 31 août, sans risque de pénalité fiscale. Deux jours plus tôt, Bruxelles avait adopté le même calendrier.
Cela doit négocier ferme en coulisse. Après la Belgique le 22 juin, voilà maintenant la France qui a donné son accord pour que ses nationaux puissent continuer à travailler depuis leur domicile sans que cela n'affecte leur imposition. Le ministre Pierre Gramegna (DP) confirmant cette annonce alors que le Luxembourg compte encore nombre des 200.000 employés frontaliers en télétravail.
Voilà deux jours, Bruxelles et Luxembourg avaient déjà décidé de prolonger jusqu'au 31 août l'accord permettant aux jours de travail exercés à domicile par les salariés belges d'être considérés comme prestés au Grand-Duché, et donc fiscalement sans impact. Voilà Paris qui suit le mouvement ce 24 juin, et pour la même durée.
Bonne nouvelle pour les #frontaliers français ,car les flexibilités introduites suite au @CovidFrance pour le régime fiscal du télétravail sont prorogées jusqu’au 31 août 2020. Merci à la @France pour sa coopération qui facilitera la transition pour entreprises et salariés. PG
Comme il l'avait fait pour l'accord avec la Belgique, Pierre Gramegna n'a pas manqué de qualifier de «bonne nouvelle» cette prolongation. Il est vrai qu'à eux seuls les Français représentent la moitié des quelque 200.000 frontaliers en activité au Luxembourg. Le dispositif accepté par France et Luxembourg prévoit officiellement que les jours de travail pendant lesquels l'emploi a été exercé à domicile en raison des mesures prises pour combattre la pandémie de COVID-19, ne soient pas pris en compte dans le calcul des 29 jours pendant lesquels la rémunération des frontaliers français reste imposable au Luxembourg.
Pour l'Allemagne, le ministère des Finances reconnaît que pour le moment les accords pris en début de crise restent valables «jusqu’à nouvel ordre». Donc pas de date cette fois. «Tout changement ou nouvelle concernant les accords en question sera publié sur les sites internet du ministère ou de l’Administration des contributions directes.»
Jusqu'au 31 mars 2021, les frontaliers français pourront continuer à travailler depuis leur domicile sans incidence fiscale. Et cela qu'ils ou elles soient employés dans le secteur public ou privé.
Alors qu’un certain flou entoure encore le télétravail des frontaliers après le 31 août, le gouvernement assure garder le contact avec la France, la Belgique et l'Allemagne pour faciliter le travail à domicile.
Grande première pour les Libéraux lundi soir avec la tenue de leur congrès sous forme virtuelle. Sans surprise, les discussions ont porté sur la pandémie de covid-19 et ses conséquences.
Le premier syndicat du secteur bancaire et des assurances conteste l'accord aujourd'hui en place avec la Belgique. Les frontaliers français et allemands sont aussi concernés par la prolongation du travail à domicile.
Elle l'a pratiqué en tant que cheffe d'entreprise, mais c'est comme présidente de la Fédération des industriels luxembourgeois que Michèle Detaille presse l'Etat d'agir pour organiser au mieux l'activité professionnelle à distance.
Ce n'est pas un nouvel appel pour contrer le virus mais un constat. Le travail à domicile a fortement prémuni la santé des salariés luxembourgeois jusqu'ici, indique la directrice du LISER. Alors même que le télétravail a explosé, constate le Statec.
Présentée comme une réponse à la crise, l'idée d'une allocation sans conditions refait surface de l'autre côté des frontières. Défendu par le parti pirate, le concept serait néanmoins peu viable économiquement.
Les aides favorisant l'achat d'une voiture ou d'un cycle électrique sont victimes de leur succès. Au point que le délai de traitement atteint parfois les six mois.
11.200 salariés travaillant dans le secteur de la propreté sont dans l'attente du renouvellement de leur convention collective. Mais les discussions s'éternisent entre partenaires sociaux.
En ce début d'année, le Statec prévoit une reprise de l'inflation dans les prochains mois, stimulée par les produits pétroliers. Une hausse des prix qui pourrait déclencher un nouvel index début 2022.
L'Inspection du Travail a relevé de nombreuses entorses au respect de la loi sur le travail dominical dans les magasins. Bien des salariés effectuant plus que les 4 heures tolérées. De quoi remettre en cause une part du Code du travail, plus forcément adapté à la réalité de la profession.
Présentée comme une réponse à la crise, l'idée d'une allocation sans conditions refait surface de l'autre côté des frontières. Défendu par le parti pirate, le concept serait néanmoins peu viable économiquement.
Économie
par
Anne-Sophie DE NANTEUIL
4 min.18.02.2021
Les aides favorisant l'achat d'une voiture ou d'un cycle électrique sont victimes de leur succès. Au point que le délai de traitement atteint parfois les six mois.
11.200 salariés travaillant dans le secteur de la propreté sont dans l'attente du renouvellement de leur convention collective. Mais les discussions s'éternisent entre partenaires sociaux.
En ce début d'année, le Statec prévoit une reprise de l'inflation dans les prochains mois, stimulée par les produits pétroliers. Une hausse des prix qui pourrait déclencher un nouvel index début 2022.
L'Inspection du Travail a relevé de nombreuses entorses au respect de la loi sur le travail dominical dans les magasins. Bien des salariés effectuant plus que les 4 heures tolérées. De quoi remettre en cause une part du Code du travail, plus forcément adapté à la réalité de la profession.